Droit au logement : soyons factuels ...
Rédigé par Stefan Ferney le . Publié dans Logement.
Le logement : une priorité pour les salariés.
Que ce soit dans le cadre de la recherche d’un emploi ou au cours de sa carrière, l'accès au logement devient une condition sine qua non –en particulier- dans les zones tendues. A titre d’exemple, sans être exhaustif, l’Ile de France, la région Provence Alpes Côtes d’Azur, Lyon, l’Arc atlantique… La DRIHL (Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement) vient de publier une étude et des données chiffrées concernant l’Ile de France. La DRIHL est en charge – en charge la conduite des politiques publiques du logement et de l’hébergement- et notamment, de la mise à l’abri et l’hébergement d’urgence des personnes sans domicile, l’insertion et l’accès au logement, la prévention des expulsions, le développement et l’amélioration de l’offre de logement. La DRIHL nous donne des données concrètes et chiffrées en matière de logement à travers cet étude sur l'IDF et notamment, les résultats pour les personnes de l'application du décret DALO.
Droit au logement et décret DALO :
Le droit au logement est garanti par l’Etat, dans les conditions prévues par la loi, à ceux qui ne peuvent accéder à un logement décent et indépendant par leurs propres moyens. Des personnes jusque là préservées deviennent concernées par l’ampleur de la crise économique ou/et des aléas de la vie (santé, divorce, plan social…). La loi DALO, de par son décret du 15 février 2011 prévoit le relogement des personnes reconnues prioritaires et à loger en urgence avec « un logement adapté aux besoins et aux capacités ».
Concrètement en IDF - les chiffres - :
De début 2008 à fin 2010, sur 11 411 ménages ont été relogés (contingent préfectoral, collectivités territoriales, préemption de l’Etat sur contingent Action Logement -10,5 %-, parc locatif privé…). 18 207 reconnues par le décret DALO restent à loger en IDF… On peut s’interroger –tout en saluant l’objectif de logement de la loi DALO- de préempter sur le contingent du ex-1% Logement, ceci est à ajouter à la ponction de 1,8 milliard d’euros du gouvernement sur l’argent versé par les entreprises pour l’action logement. Ceci équivaut à déshabiller Paul pour habiller Pierre et par delà, faire reporter les charges de l’Etat sur les entreprises. Par delà, ceci a pour conséquence, un moins-disant des services rendus aux salariés.
En savoir + : données de référence de la DRIHL ((Direction régionale et interdépartementale de l’hébergement et du logement)