La région Alsace sévèrement touchée...
Rédigé par Arnaud Chancerelle le . Publié dans Communiqués de Presse.
Fin 2007, la Direction territoriale Est (DT EST) comptait 8189 salariés, répartis sur 4 régions (Alsace, Lorraine, Bourgogne, Franche-Comté). Fin septembre 2008, ce bassin d’emplois ne comportait plus que 8000 salariés. C’est moins 189 emplois de moins qu’en début d’année.
Depuis, les suppressions de poste s’accélèrent, conséquence de la mise en œuvre du plan Next (Nouvelle Expérience des Télécommunications) dans l’entreprise depuis 2006. Ce plan prévoit en effet la suppression de 22 000 postes partout en France sur la période 2006 /2008 et plus de 10 000 changements de métiers au sein du Groupe. Les orientations budgétaires intègrent une décroissance des effectifs de 6% environ annuellement et la ligne de conduite 2009 est claire : Supprimer des emplois sur la plaque de Strasbourg, entre autres. France Télécom a reconnu récemment qu’elle n’était pas en ligne sur ses objectifs de décroissance d’effectifs.
Dans certaines entités, la pression s’est durcie : Il faut faire partir plus de 100 salariés d’ici à la fin de l’année, ce qui inquiète les responsables de la CFE-CGC. « D’où des pressions extrêmement fortes sur les cadres, objectivés pour qu’ils demandent à leurs salariés de partir de l’entreprise, de la quitter quel que soit la « solution » utilisée : départs en retraite, en projets personnels accompagnés, ainsi que dans la fonction publique … qui comme chacun sait recrute massivement ! »…
Les mobilités fonctionnelles vers les métiers prioritaires ou les postes dits stratégiques par l’entreprise représentent la majorité des mouvements. Malheureusement, elles s’accompagnent le plus souvent de la fermeture des sites donc de la mobilité géographique des salariés, ce qui déstabilise et fragilise les personnels.
L’activité de France télécom en Alsace est aujourd’hui particulièrement dispersée : L’entreprise ambitionne de fermer une grande partie de ses sites pour réduire ses charges et pour regrouper ses personnels. : En effet, l’emploi devrait rester concentrer sur les villes suivantes : Dijon, Nancy, Metz, Strasbourg, la question se posant pour Besançon. Pour les cadres en particulier (1/3 des effectifs), ce sont des centaines d’emplois qui disparaissent d’Alsace, définitivement supprimés ou déplacés sur les États majors Parisiens. 52% des salariés de France Télécom en région ont entre 48 et 55 ans …
La mobilité fonctionnelle et géographique s’impose à eux puisque leurs emplois se réduisent comme peau de chagrin. Pour la plupart, le télétravail permettrait de concilier les nécessaires adaptations de l’entreprise et l’aspiration de ces salariés à vivre dans leur région, et pas seulement le week-end. Malheureusement, ce n’est pas aujourd’hui la solution proposée par France Telecom, qui préfère contraindre ses personnels à la mobilité pour les inciter à quitter l’entreprise.
L’actualité à France TELECOM :
- Les fermetures de 5 boutiques : Toul, Pont à Mousson, Vittel, Château Chinon, Clamecy…entrainant mobilités des personnels qui habitent dans ces villes ou trajets quotidiens de plusieurs heures.
- L’externalisation croissante de l’activité (27000 sous-traitants - partenariats Orange)
- La multiplication de la sous-traitance dans les services techniques (unités d’intervention)
Relations presse :
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