Négociation Mobilité/Fluidité : Nos revendications
Rédigé par Michel Poursoulis le . Publié dans Emploi Métiers.
Le périmètre de négociation concerne les mobilités prises à l’initiative du salarié Orange Groupe, la maison mère et ses filiales (à + de 50%), mais par mobilité, l’entreprise entend mobilité hiérarchique, fonctionnelle et géographique. Pour la Direction, la mobilité géographique concerne la distance supérieure ou égale à 50 km ou un temps de trajet aller ou retour au moins égal à 1h30 en transport en commun. L’accord « Mobilité Fluidité » représente pour elle, un socle qui ne se substitue pas aux dispositions locales (Type DG14 à Orange France) et prend comme cadre de départ, l’accord de 2010 - chapitre 1 - sur la mobilité des salariés qui resterait inchangé mais il se doit d’apporter des mesures complémentaires pour favoriser cesmobilités.
Notons que fluidité et « bassin d’emploi » ne sont pas des notions explicites, sans compter la divergence de définition d’une mobilité à « l’initiative du salarié » pour la Direction et pour les organisations syndicales (OS). Aucun état des lieux n’a été effectué visant à comparer les mécanismes (accords ou décisions unilatérales) traitant de la mobilité existant au sein du Groupe (filiales à + de 50% et Orange SA). Nous n’avons donc aucune idée des effets de bords que pourrait avoir ce futur accord…
La Direction avance sans réel plan et laisse croire à une co-construction avec les organisations syndicales en précisant que ces Accords ne remettent pas en compte des dispositions particulières à l’œuvre dans une entité donnée (DG14 à Orange France).
La CFE-CGC Orange s’interroge fortement sur l’application des décisions aux périmètres des filiales car les négociations laissent supposer que l’accord s’appliquera en priorité à Orange France (sans doute pour « fluidifier » l’organisation d’Orange France faisant face aux nombreux départs…) et que les filiales choisiront de l’appliquer ou pas, à leurs convenance…
Avec des négociations mal cadrées et des représentants de la Direction sans véritable mandat pour négocier, le risque plane de nous voir proposer une fois de plus à la signature, un accord qui n’apporte rien de nouveau et qui ne règlera pas les problèmes de fond de la mobilité, à l’échelle d’Orange SA ou du Groupe.