Inégalités salariales : tous et toutes concernés !
Rédigé par Thibault LINTE le . Publié dans OBS SA (UES OBS).
Vous l’avez peut-être lu dans la presse : ce lundi 6 novembre à 11h25, les femmes commenceront à travailler « gratuitement ».
Cette date symbolique a pour but d’alerter sur les inégalités salariales femmes-hommes et il nous semble important de rappeler que ces inégalités touchent aussi notre entreprise.
Avec un salaire brut mensuel moyen de 3 920€, les femmes gagnent 10% de moins que les hommes à Orange Business Services SA (4 334€).
L’inégalité ne se cache pas seulement là où on croit
Bien plus que les inégalités salariales sur un même poste, qui sont très faibles en moyenne à OBS SA (différences de salaires très faibles si on les compare par coefficient BETIC), c’est bien l’inégalité dans les évolutions qui explique le décrochage. Plus on monte dans la hiérarchie de l’entreprise, moins les femmes sont représentées !
Nous avons tous et toutes le pouvoir d’agir
Concrètement, cela signifie que les femmes sont moins choisies pour occuper les plus hautes positions de l’entreprise et qu’elles progressent en moyenne moins que les hommes.
La direction de l’entreprise porte évidement une responsabilité réelle dans cette situation dans le sens où elle doit se donner les moyens de pallier ces situations, mais elle n’est pas la seule à pourvoir améliorer la situation.
Nous pouvons tous agir au quotidien pour résoudre ces inégalités :
- Lorsque vous recrutez pour un poste à responsabilité,
- Lorsque vous devez choisir un membre de votre équipe pour porter un projet en visibilité,
- Lorsque vous devez prioriser formations et promotions,
- Lorsque vous devez choisir un coéquipier pour un projet,
- Lorsque vous devez recommander quelqu’un.
Essayons de nous défaire des stéréotypes de genre pour adapter une démarche plus équilibrée dans toutes ces actions du quotidien qui creusent les inégalités.
Des pratiques toujours inacceptables subsistent
Un très bon exemple à ne pas suivre est, par exemple, la gestion d’une réorganisation avec la création de nouveaux postes à responsabilité sans ouverture de poste. Choisir des managers « parce que l’on se sent proche d’eux » ou « parce qu’on les connait » sans processus objectif et ouvert au plus grand nombre c’est prendre le risque de se couper d’énormément de valeur et d’écarter les femmes de l’organigramme.
Ces pratiques existent encore dans notre groupe comme l’ont montré les dernières réorganisations. Qu’elles perdurent est déplorable. Nous continuerons de les combattre et appelons nos dirigeants @Aliette Mousnier Lompré et @François Fleutiaux à les faire cesser pour le bien de l’entreprise et de la société dans son ensemble.
Très bonne semaine à toutes et à tous !