Poitiers, la région Poitou Charentes ...
Rédigé par Arnaud Chancerelle le . Publié dans Communiqués de Presse.
La région Poitou Charentes sévèrement touchée par les fermetures de sites et les suppressions d'emplois à France Télécom. Fin 2007, la Direction territoriale Sud Ouest (DT SO) comptait 7454 salariés sur son Bassin d'Emploi, répartis sur 3 régions (Aquitaine, Poitou Charentes et Limousin. Les salariés de France Télécom Orange en Poitou Charentes subissent une véritable hémorragie de leurs emplois. il faut imaginer que les 1300 salariés actuels de la DTSO en Poitou Charente ne représenteraient même pas l’effectif d’une seule unité comme le Centre de Construction des Lignes de la Vienne il y a un petit peu plus de12 ans.
Les suppressions de poste se sont ’accélérées entre 2006 et 2008, conséquence de la mise en oeuvre du plan Next (Nouvelle Expérience des Télécommunications) dans l’entreprise. Ce plan prévoyait la suppression de 22 000 postes partout en France et plus de 10 000 changements de métiers au sein du Groupe. Les orientations budgétaires intègrent une décroissance des effectifs de 6% environ annuellement et la ligne de conduite 2009 est claire : Supprimer des emplois sur le Limousin.
France Télécom a reconnu en fin 2008 qu’elle n’était pas en ligne sur ses objectifs de décroissance d’effectifs. Dans certaines entités, la pression s’est durcie : La Direction est devenue « hystérique » et a cherché convulsivement à faire partir des salariés en augmentant lespressions sur du personnel déjà repérait comme des « cibles » potentiels.
C’est ici un salarié que l’on appelle pour lui dire que ce n’est pas la peine de revenir le lundi, ou là une procédure de licenciement engagée contre un cadre préalablement conditionné. « Les pressions extrêmement fortes sur les cadres, objectivés pour qu’ils demandent à leurs salariés de partir de l’entreprise, de la quitter quel que soit la « solution » utilisée : départs en retraite, en projets personnels accompagnés, ainsi que dans la fonction publique … qui comme chacun sait recrute massivement !»… Les mobilités fonctionnelles vers les métiers prioritaires ou les postes dits stratégiques s’accompagnent le plus souvent de la fermeture des sites donc de la mobilité géographique des salariés, ce qui déstabilise et fragilise les personnels. L’activité de France télécom en Charente et en Deux Sèvres est aujourd’hui particulièrement visée : L’entreprise ambitionne de fermer une grande partie de ses sites pour réduire ses charges et pour regrouper ses personnels. : L’emploi devrait se concentrer encore plus sur la ville de Poitiers, voire sur une métropole comme Bordeaux. La moyenne d’âges des salariés de France Télécom en Poitou Charentes est de 48 ans …
La mobilité fonctionnelle et géographique va s’imposer à eux. Pour la plupart, le télétravail permettrait de concilier les nécessaires adaptations de l’entreprise et l’aspiration de ces salariés à vivre dans leur région, et pas seulement le week-end. Malheureusement, ce n’est pas aujourd’hui la solution proposée par France Telecom, qui préfère contraindre ses personnels à la mobilité pour les inciter à quitter l’entreprise.
L’actualité à France TELECOM :
- L’externalisation croissante de l’activité (27000 sous-traitants - partenariats Orange)
- La multiplication de la sous-traitance dans les services techniques (unités d’intervention, plateaux téléphonique SAV, etc)
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