Elections de l'administrateur pour les "salariés cadres" au CA
Rédigé par Arnaud Chancerelle le . Publié dans Communiqués de Presse.
Nouvelle forte progression de la CFE-CGC/UNSA, dans un climat électoral détestable et sur fond d’une crise sociale sans précédent :
- une très forte progression de la CGC/UNSA en pourcentage et en voix, alors que la participation recule. Elle est le seul syndicat à réaliser l'exploit de ne pas perdre en voix.
- l'écart avec la CFDT, 3ème organisation syndicale du groupe se réduit sur le collège « cadres » à 800 voix ! 7833 voix et 32,33% pour la CFDT, 7034 voix et 29,02% pour la CFE-CGC/UNSA.
- le climat détestable de ce second tour (opérations "barbouzardes", diffusion de fausses informations, tract infamant et diffamatoire de la CFDT contre le candidat de la CFE-CGC/UNSA, menace de mort sur le même candidat sur un forum du site Boursorama)..., nous ont amené à déposer dans les quinze derniers jours cinq plaintes en justice.
La CFDT a, trois jours avant le scrutin, inondé l'ensemble des cadres d'un "spam", en toute illégalité et en contradiction absolue des règles conventionnelles de France Télécom que ce syndicat avait pourtant signé. Ce qui entraîne une sixième plainte.
La courte distance qui, dans le collège cadres, sépare aujourd'hui la CFDT et la CFE-CGC/UNSA (qui a progressé de 11 points en cinq ans dans les différentes élections professionnelles !) nous oblige à nous interroger sur la loyauté de cette élection et à interpeller la direction de l'entreprise dans le rôle joué par ses services sur ce spam électoral massif.
Dans un grand groupe international des Télécommunications, qui fait des garanties de sécurité, de sureté des offres de communications proposées à sa clientèle entreprises et particuliers, une image de marque forte de notre groupe, comment les mêmes services de sécurité interne ont-ils pu laisser passer sur le système intrant de l'entreprise, un spam massif affectant 40 000 cadres du groupe France Télécom orange en une nuit de weekend et émanant d'un plateforme située à l'étranger ?
Nous nous interrogeons sur la légalité des résultats de ce second tour mais également sur la loyauté de la direction de l'entreprise, alors que celle-ci est en train d'affronter une crise sociale sans précédent (suppression de 30 000 postes en quatre ans, montée massive de la souffrance au travail, vague suicidaire…), toute droit issue de pratiques managériales détestables.