CE DTNOC du 20 avril 2011:Information sur le rapport annuel d’activité 2010 du Service de Santé au T
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Synthèse de la conclusion commune des médecins DTNOC pour 2010
L’activité du SST DTNOC à été plus régulière du fait de la présence de médecins et d’infirmières sur tous les secteurs, toutefois le retard accumulé d’environ 6 mois sur les visites médicales n’a pas été comblé, du fait notamment des sollicitations faites aux médecins pour participer à des groupes de travail et aux CHSCT.
Les risques psycho-sociaux
Les assises de la refondation ont suscité beaucoup d’espoir pour tous depuis fin 2009 :
>Certaines améliorations ont été notées
-La pression pour changer de travail, d’unité a été considérablement réduite.
-L’analyse des RPS par chaque unité est plus complète et plus générale
>Mais les mesures prises ne correspondent pas toutes aux attentes des salariés.
-On constate des difficultés à analyser et surtout à modifier l’organisation du travail.
-Les médecins ne sont pas toujours associés aux groupes RPS et la place du médecin de santé au travail n’est pas clairement définie au niveau de l’entreprise, ils déplorent le manque de concertation et de prise en compte de leur avis.
-La prise en compte de l’humain pour analyser les améliorations réelles pour les salariés, les RH existent-ils
-Il persiste une méfiance résiduelle des salariés vis-à-vis de la direction et des RH.
-Le défaut de reconnaissance du travail effectué, de la qualification et de l’expérience est des facteurs non négligeables de RPS.
Fonctionnement des SST
Place et rôle du médecin du travail et du SST :
-Généralement réduits aux seules visites médicales périodiques, la place du médecin du travail n’est pas encore clairement identifiée dans les unités.
Rappel :
-Le rôle du médecin du travail est exclusivement préventif. Il consiste à éviter toute altération de la santé des travailleurs.
-Le médecin du travail est habilité à proposer des mesures individuelles telles que mutation ou transformations de poste justifiées par l’âge, la résistance physique, la santé des travailleurs. L’employeur est tenu de prendre en considération ces propositions ou de justifié son refus.
L’organisation multi unités de la DTNOC (11 dépts) entraine éloignement et multiplication des réunions et un éparpillement de l’activité.
Les médecins attendent du « nouveau contrat social » une revalorisation de leur fonction, en passant du rôle d’exécutant à celui de conseiller expert. Notamment capables de faire intervenir différents acteurs (IPRP, psychologues), ceux-ci n’existent pas sur la DTNOC.
L’arrivée des RH de proximité permet une amélioration du dialogue et de régler des situations plus facilement.