L'essentiel à retenir du CE IMTW des 24 au 26 juin 2015
Déménagement à C5 Chatillon : le cabinet d’expertise donne raison au personnel
Les rapports successifs du cabinet Technologia sont accablants pour la Direction et ne font que confirmer les craintes des salariés et des Instances Représentatives du Personnel.
Tout d’abord, ces rapports constatent qu’environ 90 % des salariés se retrouveront en open-space. Ceci entraîne une dégradation des conditions de travail et est source de risques psychosociaux (stress, absentéisme, conflits, stratégies de repli…). Ces risques dont l’implantation des postes, la densification des postes, la non-atteinte d’un niveau de qualité acoustique suffisant, la non-compatibilité des conditions de travail aux différentes activités sont démontrés par les experts Technologia. Pour mémoire, la norme AFNOR NF X 35 prévoit une surface minimale de 11 m2 en bureau collectif et 15 m2 si l’activité principale des occupants est fondée sur des communications verbales. Et comme la moyenne de surface par poste sur C5 est de 6 m²… : mission impossible. Une solution de bon sens : octroyer plus de surface par poste et implanter des cloisons de qualité toute hauteur et toute largeur…
Si la dernière version du rapport Technologia souligne les pressions sur les activités et l’exercice des métiers imposées sur C5 dans un contexte où la Direction ne tient pas compte des recommandations officielles (INRS, AFNOR,…) portant sur les surfaces au poste ou sur les questions d’acoustique, elle insiste aussi sur les difficultés rencontrées par les experts pour mener à bien leurs travaux : les études acoustiques livrées tardivement, des informations aléatoires communiquées sur les métiers exercés par les salariés, des imprécisions évidentes sur le management des activités par « univers » et l’organisation du travail qui peut en résulter, etc.
A aucun moment, la Direction ne s’expose à offrir une présentation globale et sincère de ses intentions sur C5.
Le point de vue de la CFE-CGC
Entre ce qui concerne la question des aménagements (circulation, cloisonnement,…), des taux d’occupation des espaces (densité, bureau ouvert, …), des nuisances sonores (surface au poste, matériel réverbérant,…), des temps de trajets, entre ce qui concerne également les incidences sur l’organisation du travail, la CFE-CGC tient à souligner que les recommandations posées dans le cadre des différentes expertises ne sont pas prises en compte par la Direction.
La CFE-CGC tient à remarquer qu’aujourd’hui les impacts de l’open-space sur la qualité du travail sont avérés et partagés. Après 30 ans de pratique, la Silicon Valley arrête les frais, plusieurs millions d’euros de coût, du fait du désengagement des personnels dans le travail…
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