Vers une révision financière de la 4° licence - Challenges.fr
Rédigé par Arnaud Chancerelle le . Publié dans Dans les médias.
Les sénateurs UMP ont déposé jeudi soir un amendement au PLF 2008 qui devrait permettre de revoir les modalités financières de la quatrième licence mobile par décret, révèlent les Echos vendredi 23 novembre. Cet amendement a été déposé en toute discrétion par le sénateur Pierre Hérisson.
Le Sénat devrait se prononcer mardi ou mercredi sur ce texte qui devrait bénéficier du soutien du gouvernement et, en conséquence être adopté.
La redevance à 619 millionsLe ministère de l'Economie et des Finances réfléchit à étaler le paiement de la quatrième licence de téléphone mobile 3G, révèlait La Tribune jeudi. Le montant de la redevance s'élève à 619 millions d'euros. ....
Quand l'Arcep rejette le dossier de Free
Un porte-parole de Bercy avait dit ne pas confirmer les informations du quotidien. "C'est un dossier sur lequel on travaille mais il n'y a aucune décision de prise à l'heure actuelle". "Tout reste ouvert".
Une telle initiative répondrait néanmoins à une demande de Free (groupe Illiad), seul opérateur à postuler pour l'obtention de cette licence.
Une porte-parole d'Iliad n'a pas souhaité faire de commentaire.
Le 10 octobre, l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) avait rejeté le dossier de candidature de Free, au motif qu'il ne respectait pas les critères de qualification, notamment concernant le versement du montant de la redevance. ...
Une guerre des prix inévitable
La CFE-CGC de France Télécom a réagi jeudi en dénonçant les facilités de paiement que l'Etat accorderait à l'opérateur. Elle estime que "le personnel de la branche servira de variable d'ajustement".
Pour la CFE-CGC, "l'arrivée de Free sur le marché des mobiles entraînera inévitablement une guerre des prix", "des modifications incessantes de conditions du marché" et "l'accroissement permanent de la compétition à court terme quel qu'en soit par ailleurs le coût social payé par les personnels (délocalisations massives, suppressions de plus de 30.000 emplois dans la branche dont 22.000 à France Télécom)".
"Une seule certitude, les effectifs de la branche continueront à baisser, prix à payer à cette furia libérale", conclut le syndicat.
Challenges.fr le 23 novembre 2007
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