Rédigé par Arnaud Chancerelle le . Publié dans Dans les médias.
Le stress, le harcèlement ou les mobilités forcées des salariés sont "partie intégrante d'un système de gestion des ressources humaines" à France Télécom, a accusé jeudi une sociologue au CNRS, Noëlle Burgi, lors d'un point-presse de syndicats de l'entreprise à Paris.
Trois syndicats (Sud, CFE-CGC et Unsa), à l'origine de la mise en place d'un Observatoire du stress et des mobilités forcées à France Télécom, ont organisé jeudi et vendredi les deuxièmes assises de cet Observatoire, destiné notamment à dénoncer les conditions de travail des salariés de l'entreprise....
..... un plan de restructuration qui prévoit 22.000 "départs volontaires" entre 2005 et 2008, et qui se traduit selon eux par "des pressions, des chantages, pour "faire partir, bon gré, mal gré, le maximum d'agents", et notamment des fonctionnaires (l'entreprise compte 70% d'agents de la fonction publique), a déclaré Pierre Morville (CFE-CGC). ...
... A l'occasion de ces assises, l'observatoire a réalisé un ouvrage intitulé "Orange stressée", fondé entre autres sur une enquête qualitative auprès d'une quarantaine de salariés d'Ile-de-France et dont la direction n'a pas encore eu connaissance.
Selon cette étude, les salariés du groupe sont aujourd'hui "dans de trop nombreux cas dans une situation de souffrance, voire de détresse". Pour Noëlle Burgi, qui participe à l'ouvrage avec deux autres chercheurs, "on se trouve en présence à France Télécom d'une majorité de fonctionnaires, très stigmatisés, car l'entreprise veut s'en débarrasser", "parce qu'ils sont la mémoire de l'entreprise" et "pourraient s'opposer au système".
CFE-CGC Orange |
|
nous contacter | |
01 46 79 28 74 | |
01 40 45 51 57 |
Siège : CFE-CGC Orange - 89 Bd de Magenta, 75010 PARIS - SIRET 50803050900030 - 9420Z
Mentions Légales - Protection des données - Accès rédacteur