Rédigé par Arnaud Chancerelle le . Publié dans Dans les médias.
Le 21 novembre dernier, les organisations syndicales – CGT, UNSA, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires – ont signifié leur refus de la Réforme générale des politiques publiques (RGPP) à Christophe Merlin, secrétaire général de la préfecture, chargé de ce dossier dans le département.
Elles ne veulent pas d’une nouvelle « réforme régressive »
« On nous a présenté un organigramme mais on ne sait rien de la question du statut des agents, des missions, des moyens, des effectifs. On est insatisfait de ce qui nous a été proposé. Par ailleurs, le projet de construction des services nous apparaît peu lisible pour les usagers », indiquent Christophe Blanchard, Solidaires, Josette Dupuy, FSU et Jean-Pierre Bastianini, CGT.
« La pensée de la RGPP, c’est une pensée libérale. C’est un peu comment travailler plus vite avec moins d’effectifs. On constate aujourd’hui l’échec de cette libéralisation à outrance. La RGPP va à contresens de ce qu’il faudrait faire », résume Jean-Pierre Bastianini.
« Il y a des précédents douloureux. France Télécom et ici le Giat. Le changement de statut de l’Arsenal a abouti à sa disparition pure et simple. Le risque est similaire pour les services de l’état. Nous craignons la disparition de services, notamment à l’échelle du département, car désormais, tout va se passer à la région », indique Josette Dupuy.
Les syndicats redoutent des suppressions de postes dans le département et des redéploiements. Ils envisagent de donner une réponse forte au gouvernement, en janvier, via diverses actions.
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