Le président de l'ex-opérateur quittera ses fonctions le 23 février prochain. Il reconnaît des erreurs, mais ne fait pas son mea culpa au sujet des suicides dans l'entreprise ces dernières années…
…Pour lui, il est « préférable qu'après une année de gouvernance où les fonctions de président et de directeur général ont été séparées, on n'attende pas la moitié de l'année pour que France Télécom soit de nouveau dirigée par un PDG ». C'est Stéphane Richard qui occupe aujourd'hui la fonction de DG et qui lui succédera. Dans les faits, c'est déjà lui qui est aux commandes de l'entreprise, n'hésitant pas à remettre en cause la stratégie impulsée par Didier Lombard, dans les contenus notamment.
Pas de mea culpa sur le Plan Next
Didier Lombard, un ancien de la maison France Télécom, dit comprendre. « Mais si c'était à refaire, je referais la même chose, car nous avions besoin de sortir du piège du monopole de Canal +. Aujourd'hui la situation est différente. On peut partager la production mais il nous faut des contenus, tous les opérateurs dans le monde en achètent », estime-t-il…
…Le syndicat CFE-CGC/UNSA, lui, n'y va pas par quatre chemins, en se félicitant publiquement de son départ, « un élément indispensable à la reconstruction de la confiance du personnel ». Il affirme que l'héritage de Didier Lombard est calamiteux, avec notamment « 30 000 suppressions d'emploi (...) en 5 ans et un recul de la 3e place à la 8 ou 9e place des opérateurs mondiaux ».
Extrait : 01net - Guillaume Deleurence – 11 février 2011
