Léa SALAME Rififi à Bercy, vous l'aurez compris, Pierre MOSCOVICI désavoue Arnaud MONTEBOURG et affirme n'avoir pas été impliqué dans le dossier de rachat de DAILYMOTION par YA HOO! Une vente bloquée par le ministre du Redressement productif qui a déclaré avoir pris la décision en relation avec Pierre MOSCOVICI. Avant de revenir sur le fond de l'affaire, le couac d'abord, le nouveau couac avec Guillaume AUDA. Guillaume AUDA Tout commence ce jeudi en fin de matinée, Arnaud MONTEBOURG est très attendu sur l'affaire DAILYMOTION, il explique pourquoi il a sifflé la fin de la partie. Arnaud MONTEBOURG, Ministre du Redressement productif Nous ne pensons pas que ce soit une bonne opération d'abandonner DAILYMOTION entre les mains d'une société YA HOO! dont la santé est parfois vacillante, le gouvernement fait son travail! Guillaume AUDA Entendre, et Najat VALLAUD-BELKACEM ne dit pas le contraire, dans ce dossier l'exécutif a fait preuve de cohésion. Najat VALLAUD-BELKACEM, Porte-parole du gouvernement La position qu'a développée Arnaud MONTEBOURG est celle du gouvernement.
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Pascal HUMEAU Alors, Mickaël DARMON, à quoi est-ce qu'on assiste là, à un couac, un de plus, au gouvernement ou à quelque chose de plus grave?
Mickaël DARMON On assiste à l'implosion de Bercy tout simplement, c'est la fin de la capacité donc de cette forteresse financière qui est juste au coeur quand même de l'économie française de pouvoir être pilotée et travailler ensemble. Vous avez aujourd'hui deux ministres, Arnaud MONTEBOURG et Pierre MOSCOVICI, qui jusqu'à présent laissaient fuiter dans les couloirs que c'est très compliqué, qu'ils ne pouvaient pas trop fonctionner ensemble.
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Léa SALAME L'analyse de Mickaël DARMON, merci à vous et à tout à l'heure à 19H15 pour vos coulisses. Sur le fond de l'affaire maintenant, «YAHOO! veut dévorer DAILYMOTION, nous leur avons dit non», voilà ce qu'a dit Arnaud MONTEBOURG qui a donc bloqué la vente de ce site français de vidéos en ligne, «notre pépite» comme il dit, au géant américain YAHOO! Le patron de FRANCE TELECOM a regretté l'échec de cette vente, «DAILYMOTION est une filiale d'ORANGE et non de l'Etat, c'est le groupe, sa direction et son conseil d'administration qui gèrent ce dossier». Même son de cloche chez ce syndicaliste CFE-CGC, écoutez. Sébastien CROZIER, Syndicaliste CFE-CGC UNSA FRANCE TELECOM ORANGE Il est certain que l'économie numérique française a besoin de DAILYMOTION et a besoin d'un ancrage extrêmement fort de cette entreprise dans notre pays. Pour autant, un développement aux Etats-Unis peut s'avérer nécessaire et la recherche d'un partenaire était une bonne chose. Il faut déplorer les conditions dans lesquelles cet accord a échoué parce que DAILYMOTION a besoin d'argent et besoin de se développer aux Etats-Unis. 18:04:40 FIN]
