Le futur de Stéphane Richard chez Orange sujet à caution - Liberation.fr
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La mise en examen de Stéphane Richard dans l'affaire Tapie ne signifie pas automatiquement son éviction, mais le patron d'Orange pourrait bien être assis sur un siège éjectable puisque l'Etat, premier actionnaire du groupe, doit «décider des conséquences à tirer».
Du côté du groupe de télécoms, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 43,5 milliards d'euros en 2012 et compte plus de 100.000 salariés en France, on a «pris acte de cette décision des juges».
La mise en examen mercredi de Stéphane Richard pour escroquerie en bande organisée, «n'a pas de conséquences sur ses responsabilités actuelles et il sera à son bureau demain matin», a déclaré mercredi un porte-parole d'Orange.
Mais à Matignon, on a immédiatement réagi en déclarant que le conseil d'administration du groupe se réunirait «dans les prochains jours» pour «faire le point» et «décider des conséquences à tirer».
«A travers ses administrateurs, l'Etat (qui détient 27% du groupe) fera alors valoir sa position en tant qu'actionnaire», a-t-on précisé dans l'entourage du Premier ministre.
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Du côté des syndicats, fait plutôt rare en de telles circonstances, le patron d'Orange a reçu ces derniers jours le soutien de plusieurs organisations syndicales, la CFE-CGC et la CFDT invitant au respect de la présomption d'innocence, tandis que FO s'est dite «inquiète des déclarations d'Arnaud Montebourg» sur son éventuelle démission, appelant à ne pas déstabiliser l'entreprise.
Après la mise en examen de Stéphane Richard, la Fédération CGT des postes et télécommunications a affirmé mercredi, qu'elle restait «mobilisée» sur l'avenir du personnel confronté aux restructurations» et non sur celui du PDG.
Pour sa part, la Fédération Sud télécommunications a estimé que cette mise en examen, pouvait difficilement être «compatible avec la direction de l'entreprise», en précisant ne «pas se réjouir» de l'éventuel départ de celui qui «a mis fin à la grave crise sociale».
Le syndicat CFE-CGC/UNSA France Télécom-Orange a fait savoir dans un communiqué que les salariés «souhaitent avant tout pouvoir poursuivre l'activité de l'entreprise dans les meilleures conditions, et conserver leur PDG».
Source extrait : liberation.fr - 12 juin 2013
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