Bilan contrasté de Stéphane Richard à la tête d'Orange - BFM BUSINESS
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Le PDG, mis en examen le 12 juin, s'était assuré à son arrivée à la tête d'Orange une popularité immédiate, en tenant un discours humain sur les suicides, et en reprenant les recrutements. Aujourd'hui, les syndicats sont plus divisés.
Mercredi 12 juin, Stéphane Richard a été mis en examen pour "escroquerie en bande organisée" dans l'affaire Tapie. Depuis se pose la question de son maintien à la tête d'Orange (ex-France Télécom). La question doit être réglée lors d'un conseil d'administration qui se tiendra dans les prochains jours.
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En interne, une partie des syndicats a demandé son maintien en poste: la CFDT (22% des voix aux dernières élections), Force ouvrière (14% des voix) et la CFE-CGC/Unsa (15% des voix). Mais la CGT, premier syndicat de l'opérateur avec 23% des voix, a démenti lundi soutenir le PDG. Sud PTT (19% des voix) est sur la même ligne.
Le soutien le plus fervent de Stéphane Richard est Sébastien Crozier, le médiatique président de la CFE-CGC, qui a assuré que "les personnels souhaitent conserver leur PDG".
Mais un salarié décrypte: "Stéphane Richard et Sébastien Crozier sont des alliés de longue date, car tous deux voulaient se débarasser de Didier Lombard. Et, après le départ de Didier Lombard, Sébastien Crozier a -heureux hasard- été promu à la tête d'une filiale baptisée Orange Horizons".
Popularité immédiate
Rappelons qu'à son arrivée à France Télécom en septembre 2009, Stéphane Richard n'était que numéro deux derrière Didier Lombard. Mais ce dernier sera fragilisé par une vague importante de suicides, ce qui le fera partir plus vite que prévu, laissant Stéphane Richard seul maître à bord le 1er mars 2011.
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La délicate gestion des effectifs
Une autre mesure avait aussi rendu Stéphane Richard très populaire lors de son arrivée: il avait décidé de procéder à 10.000 recrutements en France sur 3 ans. Là encore, cette décision allait aux antipodes de la stratégie de Didier Lombard, qui martelait vouloir réduire les effectifs à tout prix.
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Fin 2012, Stéphane Richard a aussi conclu un accord pour mettre à temps partiel ses seniors. "Cet accord va coûter cher: 1,7 milliard d'euros, décrypte Frédéric Genevrier. Mais, pour la première fois, les syndicats ont accepté de signer un accord ne comprenant pas de contreparties en termes d'embauches. Cela signifie que la masse salariale va enfin baisser à compter de 2015".
Source extrait : BFM BUSINESS - Jamal Henni - 13 juin 2013
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