Orange : deuxième mandat probable pour Stéphane Richard - Le Monde
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Mercredi 26 mars devait avoir lieu chez Orange un conseil d'administration censé décider de l'avenir de Stéphane Richard à la tête de l'entreprise.
Selon toute vraisemblance, le conseil devait proposer la reconduction de l'actuel PDG de l'opérateur historique, dont l'Etat possède encore environ 27 % du capital. Les actionnaires de l'opérateur devront se prononcer définitivement le 27 mai.
« Sauf catastrophe, si on apprenait quelque chose de grave et de nouveau dans l'affaire Tapie », pointe un proche du dossier. Le 7 avril, M. Richard doit notamment être jugé dans cette affaire par la cour de discipline budgétaire et financière.
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A l'époque, les syndicats lui ont apporté leur soutien. Estimant, selon les mots de Sébastien Crozier, délégué CFE-CGC, qu'il ne « faut pas changer de capitaine en pleine tempête ». Faisant référence à la terrible pression concurrentielle subie par l'ex-monopole depuis l'arrivée de Free Mobile sur le marché en 2012.
Si les salariés ont réagi en faveur de leur patron, c'est que l'un de ses principaux faits d'armes est le rétablissement de la paix sociale. Arrivé en 2010 en pleine crise des suicides, M. Richard a su rétabli le dialogue social.
Orange avait été traumatisé par les méthodes managériales expéditives de son prédécesseur, Didier Lombard. « Il y a eu un relâchement de la pression sur les salariés, les méthodes de management sont clairement meilleures », concède Philippe Meric, du syndicat Sud.
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Certains reprochent quand même à l'ancien chef de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, de n'avoir pas donné à Orange la dimension internationale qu'il aurait pu avoir. « Ils ont raté l'appel d'offres birman. En Afrique, ça aurait pu mieux se passer, même s'ils avancent et que c'est clairement leur objectif», analyse un expert du secteur.
Mais pour M. Crozier, « M. Richard a dû consacrer deux ans pour gérer la crise sociale, puis deux autres années pour résister à Free. Il n'a pas eu le temps de prouver que c'est un véritable capitaine d'industrie ».
Les salariés pointent par ailleurs, depuis quelque temps, une dégradation de l'ambiance au travail due au non-remplacement de certains départs à la retraite.
En tout, 20 000 départs à la retraite qui ne devraient pas être remplacés d'ici à 2020. Depuis janvier, neuf salariés du groupe se sont suicidés, pour l'instant, aucun lien avec le travail n'a été établi. Mais les syndicats ont lancé un droit d'alerte sur le sujet en février.
Extrait source : Le Monde - Sarah Belouezzane - 25 mars 2014
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