Notre actionnaire principal se trouve en ce moment au cœur d’une double l’actualité que les représentants des salariés d’Orange que nous sommes, réunis ce jour au sein du CCUES se doivent de commenter.
A tout seigneur tout honneur, commençons donc en cette journée du 5 avril 2016 par le sujet de la loi El Khomri qui démarre aujourd’hui son parcours parlementaire, sur lequel la CFE-CGC veut croire et fait le pari que le débat parlementaire sera plus efficace que le débat dans la rue pour faire avancer le progrès social.
Que ce soit par exemple sur les modalités du recours au licenciement économique ou bien sur les accords de préservation et de développement de l’emploi, la CFE-CGC réitère son attachement au fait que les salariés ne soient pas la variable d’ajustement de stratégies hasardeuses ou de distribution de dividendes, ainsi qu’au fait que, lorsque les efforts sont nécessaires, ceux-ci soient équitablement répartis entre employeurs et personnels et assortis d’engagements sur le maintien de l’emploi.
S’agissant ensuite de la clôture des discussions entre Orange et Bouygues Telecom, la CFE-CGC regrette pour l’emploi comme pour l’investissement que ce mouvement de consolidation n’ait pu arriver à son terme, apparemment du fait d’une posture inflexible de notre actionnaire de référence qui avait pourtant l’opportunité de corriger les erreurs de ses prédécesseurs, en permettant la mise en place d’un marché viable à trois opérateurs.
Loi travail ou pas, les emplois perdus dans notre secteur ne se retrouveront pas, il était d’autant plus nécessaire de ne pas risquer d’en détruire davantage…Dont acte.
