Rédigé par Hélène MARCY le . Publié dans Dans les médias.
Dans cette affaire considérée comme le premier grand dossier judiciaire de harcèlement moral institutionnalisé, les juges d'instruction avaient bouclé leur enquête fin 2014 et le parquet de Paris avait réclamé le 22 juin 2016 le renvoi en procès de l'entreprise pour "harcèlement moral", ainsi que de sept cadres et dirigeants, dont son ancien PDG, Didier Lombard.
La justice a débouté jeudi deux anciens cadres mis en examen dans l'affaire des suicides à France Télécom, estimant que, même en l'absence de lien hiérarchique avec certaines victimes, ils restent "complices" de la politique de harcèlement dont est accusée l'entreprise, a appris l’AFP de sources proches du dossier.
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Dans ses réquisitions, le parquet de Paris rappelle que "le harcèlement moral 'institutionnel ou organisationnel' n'existe pas en droit" mais il vise une politique d'entreprise délibérée, mise en place à partir de 2007, pour "créer un climat anxiogène et la déstabilisation des personnels dans le but de donner envie de partir" sans recourir aux méthodes légales et habituelles.
Extrait de La Tribune, avec AFP - 24/11/2017
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