Rédigé par Stéphanie CRESPIN le . Publié dans Dans les médias.
Photo: Jean-Pierre Clatot / AFP
Dix ans après la vague de suicides qui a ébranlé le groupe, le procès-fleuve de sept ex-dirigeants et de France Télécom (aujourd'hui Orange) s’ouvre à Paris ce lundi pour harcèlement moral. Retour sur une crise sociale qui hante encore le groupe et ses salariés.
Clément Siebering a un temps hésité, mais finalement il ne se rendra pas au procès France Télécom, qui s'ouvre à Paris ce lundi 6 mai et se tient jusqu’au 12 juillet. "Trop de mauvais souvenirs", explique cet ex-ingénieur technico-commercial. Lui est l’une des victimes du plan de mobilités forcées mis en œuvre par l’opérateur dès 2006. Ce Clermontois de 57 ans a "craqué" le 21 avril 2009, quelques semaines avant la vague de suicides qui a submergé le groupe.[...]
C’est bien là l’enjeu du procès dans lequel sont mis en examen sept ex-dirigeants de France Télécom -dont le PDG de l’époque Didier Lombard, son bras droit Louis-Pierre Wenes et le DRH Olivier Barberot - mais aussi de l’opérateur (devenu Orange) en tant que personne morale. Ils comparaissent pour harcèlement moral ou complicité de harcèlement moral. Quatre ans d’enquête, quarante-deux audiences, 3.735 documents d’instruction, plus d’une centaine de parties civiles… L’envergure de ce procès-fleuve est à l’image de "l’affaire" elle-même hors norme, devenue symbole de la souffrance au travail, inspirant plusieurs livres et même un film – Corporate, en 2017
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"Les suicides sont dramatiques mais ils sont la partie émergée de l’iceberg. Il y a eu une explosion d’arrêts maladie et de dépressions", affirme Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC Orange.
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Lire l'article complet dans Challenges (pour les abonnés) - Marion Perroud - 06/05/2019
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