Rédigé par Stéphanie CRESPIN le . Publié dans Dans les médias.
INTERVIEW
« Nous attendons deux choses de ce procès de France Télécom :
• la condamnation d’un management par la violence afin de permettre aux victimes et à leurs familles de finir le processus de reconstruction ;
• l’exemplarité afin que plus jamais dans une entreprise on n’utilise la violence sociale comme une méthode de management », déclare Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC Orange, le 06/05/2019 à News Tank.
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« L’entreprise souhaitait une réduction de 22 000 emplois en trois ans à la suite d’une crise sociale. En parallèle, elle faisait 4 Md€ de profit par an et versait jusqu'à 3,7 Md€ de dividendes par an. La concurrence était présente certes, mais uniquement sur le secteur de la téléphonie fixe. Or l’entreprise souhaitait quand même supprimer du personnel pour maximiser les profits », déclare Sébastien Crozier.
« Autour de cette restructuration, France Télécom met en place un langage verbal violent avec le plan NExT (Nouvelle expérience des télécommunications), le plan ACT (anticipation et compétences pour la transformation) ainsi que le “crash program” pour signifier la suppression de 22 000 emplois… “En 2007, je les ferai d’une façon ou d’une autre, par la fenêtre ou par la porte”, avait indiqué Didier Lombard au sujet de ces emplois à supprimer. Cela correspondait à un état d’esprit où il s’agissait de vouloir remplacer les gens par moins cher », ajoute le président de la CFE-CGC Orange. [...]
« Il faudrait des excuses pour les salariés qui sont partis, les victimes et les salariés qui sont encore chez Orange. Mais elles n’ont pas été faites », conclut Sébastien Crozier.[...]
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