CSEE TGI de fin Mai : Le personnel doit être au coeur d'Engage 2025
Rédigé par Philippe VIDAL le . Publié dans INNOV.
En ouverture du CSEE TGI des 28 et 29 mai, la CFE-CGC a alerté la Direction de TGI sur les inquiétudes que manifestent les salariés face à des évolutions d’activités et de métiers prenant en compte des orientations que le Groupe envisage pour l’innovation Orange.
Depuis le début de l’année, les réunions du CSE s’enchainent avec notamment des présentations d’actualités (portant essentiellement sur les préoccupations de sécurité sanitaire liées au Covid-19) ou de bilans sans visibilité donnée sur des projections qui en découlent, en termes de priorisations, d’activités ou de métiers.
Pour ce qui concerne les bilans, tels par exemple ceux relatifs aux chantiers Vanille, si certains ont livrés des résultats présentés à date, ils n’ont pas pour autant dessiné ce que concrètement ils embarquaient pour gérer demain une innovation Groupe et un accompagnement opérationnel des pays et des BUs.
Rien n’est précisé en termes de GPEC ou GSEC, rien en lien avec la formation et ses parcours, rien non plus sur qui forge les points d’action du chantier culture : ce qui prévaut à l’accompagnement de la transformation TGI ou ce qui compose ce fameux programme fluidité, pour ne citer que deux volets de ce chantier….
Pour ce qui concerne le télétravail lié à la pandémie actuelle, il faut souligner que les salariés de l’entreprise sont aujourd’hui sous cloche (et pour un certain temps…) avec un travail à distance sans relation directe avec leurs congénères et qu’ils ont plus que jamais besoin d’alimenter leur mobilisation en recevant en partage un sens donné à leur quotidien professionnel via une vision claire, précise et transparente des évolutions vers lesquelles s’engage l’entreprise.
Des évolutions qui, nul ne le conteste, impactent l’emploi (masse salariale comprise), les activités et les métiers. Des ajustements (de priorités, comme d’organisations) pilotés par la finance qui méritent d’être expliqués pour justifier une performance à atteindre et motiver l’engagement des salariés.
Fort de ces deux constats - et il y en aurait bien d’autres à pointer… - le dialogue social doit être constructif pour atténuer la portée de décisions unilatérales, sous entendues « contraintes », par un « Etat d’urgence ». Rappelons à ce titre que l’une des priorités d’Engage 2025 est relative à la responsabilité sociale de l’entreprise, une responsabilité qui ne peut être affirmée que lorsqu’elle apporte une raison d’être et une empreinte qui dépasse le domaine règlementaire, une responsabilité sociale qui ne s’entend que dans le cadre d’un dialogue entretenu au quotidien avec les parties prenantes.