Réaménagement du Nouveau Village : blocage sur la restauration
Rédigé par Hugues DE CHAMPS le . Publié dans Orange France Siège.
Le calendrier a été décalé de 3 mois pour permettre aux différents CSE de pouvoir être consultés réglementairement.
Un espace témoin sera installé au 6ème étage du bâtiment C d’Orange Village, pour que les salariés puissent se projeter dans le futur environnement de travail.
Vos élus ont fait remarquer à la Direction que plusieurs salariés n’avaient pas été mis au courant de la possibilité de participer aux ateliers permettant de recueillir les besoins spécifiques de chaque équipe.
Rappelons que ce projet de réaménagement se divise en 6 séquences, chacune d’entre elles concernant 600 à 700 personnes.
Certains iront directement sur leur espace de travail définitif, d’autres passeront par une zone tampon pendant 3 mois et demi, à Orange Village ou à Gardens (Châtillon), et d’autres y resteront entre 7 à 18 mois.
Pour accompagner ces mouvements, la Direction de l’Immobilier recourt à une société de conseil spécialisée dans ce type de mouvements.
Il est prévu un accompagnement au changement pour l’ensemble des salariés concernés, avec un accompagnement particulier pour les salariés ayant une RQTH (Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé) et pour les salariés bénéficiant d’un aménagement individuel de leur poste de travail.
Les médecins du travail participent aux groupes de travail, mais leurs préconisations ne sont pas prises en compte.
Concernant les salariés déplacés à Gardens, le CSE a demandé que la Direction lui fournisse les informations nécessaires pour que ces salariés puissent accéder au restaurant inter-entreprises à proximité. La Direction refuse de fournir ces informations sous prétexte de RGPD, alors qu’elles figurent dans l’Intranet, à savoir le prénom, le nom, le mail professionnel.
Analyse de la CFE-CGC
Pour des raisons liées à la santé des salariés, les médecins du travail ne sont pas favorables à cette nouvelle conception des espaces du travail. Mais le train est en marche et rien ne semble pouvoir l’arrêter.
Le flex-desk, c’est paradoxalement davantage de rigidité pour le salarié : obligation de réserver à l’avance son bureau et les salles de réunion, absence d’un espace à soi : autant de facteurs qui ne contribuent pas à faire du lieu de travail un espace attractif, à l’opposé des déclarations de la Direction.
Concernant la restauration, sous de fallacieux prétextes liés à la RGPD, la Direction refuse de communiquer des informations pourtant publiques (en interne Orange) qui permettraient aux salariés bénéficiaires de la subvention, d’accéder au RIE proche d’Orange Gardens.
Pourquoi refuse-t-elle aussi avec le soutien des autres Organisations Syndicales, que les ayant-droits de notre CSE puissent payer avec des titres restaurant dans les cantines Orange ?