CSEC octobre 2021 : politique immobilière
Rédigé par Frédérique Limido-Milesi le . Publié dans Conditions de Travail et Santé.
Plans Schémas Directeurs Immobiliers
- 18 371 adresses dont 298 > 50 occupants et 2 035 > 200m²
- 5 398 879 m² dont 2 079 239 m² de bureaux
- 82 292 occupants (25,2 m²/occupants versus 25,4 en 2020) répartis en : Orange France hors DO = 33%, Orange France DO = 35%, Corporate = 18%, 0BS = 14%
- Surfaces : 53% = propriété, 37% = loués, 10% = crédit-bail
- 601 m€ de charges opérationnelles ; 121,7 m€ Capex travaux
- Entre 2020 et 2023, les surfaces diminueraient de 559 000 m² (-10%) : cessions et résiliations, nettes des acquisitions de surfaces techniques additionnelles = -742 000 m² (-14%), les nouveaux sites = + 184 000 m²
Quelques SDIT à venir :
Nord-Est
Lille V2 (1 749 occ. dont filiales 172) Réflexion à ouvrir au S2/2021 sur la plaque de Lille intégrant les 5 sites occupés (VAFO, Hellemmes, Bleuets, Boitelle,)
Amiens V2 et Metz (1 072) Réflexion à ouvrir au S2/2021 sur les plaques d’Amiens (Racine, Delambre et Campus Branly/Claudel) et de Metz (Sablon, Portes des Allemands et Arsenal)
Et aussi Saint-Quentin et Auxerre (110 occ) et Reims-Troyes (300 occ)
Sud-Ouest
Bordeaux Regroupement des salariés de Pessac et de Mérignac dans le bâtiment Multi Pôles des Graves : Regroupement des salariés de l’USC (Gradignan) et de l’AG2P dans le bâtiment Château d’Eau 1 421
Montpellier (1 384) Accueil sur Orange Le Patio des salariés du bâtiment de Marché Gare
Toulouse (3 103) Accueil sur Orange Tolosa des salariés des bâtiments de Reynerie et de Bonnefoy ; Poursuite de l’optimisation des implantations du Grand Toulouse
Et aussi Albi (88), Béziers (45), Biarritz Anglet (139), Cahors (49), Chatillon sur Thouet (19), Guéret (38), Limoges (387), Nîmes (108), Pau (208), Tarbes (135), Tulle Brive (65)
Ouest
Rennes (1 450) Etude d’opportunité de libération du site Rennes Orange Parc bat H (échéance du bail de février 2023) et Cesson Sévigné Belle Fontaine (bail fin 2023). Etude en cours.
Lannion (1 200) Regroupement des équipes sur une partie du site actuel à l’échéance 2025
Et aussi Cherbourg (25), Le Havre (40), Rouen (390), Caen (600), Châteauroux (60), Tours (300), Quimper (270), La Roche/Yon (130),
Sud-EstMarseille (1 100) Projet 2024 sur le site de St Mauront
Et aussi Aix en Provence (220), Martigues (50), Clermont-Ferrand (390), Sophia (530)
Ile-de-France
Périmètre DO
SDIT 75 : Programme de regroupements progressifs des équipes tertiaires installées dans 6 immeubles parisiens et prise à bail d’un pôle d’intervention pour les équipes techniques de l’est parisien.
Instruire la libération de Raspail et le déménagement des équipes Parnasse Native
Libération des immeubles Guyancourt Equinoxe, Guyancourt l’Equerre, Montigny Newton, Guyancourt Montgolfier
Regroupement équipes Gardens
Réaménagement des espaces Orange Innovation
Accueil de nouveaux arrivants LNV
Libération totale des immeubles Gentilly, Danton, Vanves, Bobillot, Bagneux, libération partielle de Montsouris, Philippe Auguste
Accueil des équipes TOTEM France Village 4/ Village 6
Accueil des équipes de WHA pour assurer la libération de Boulogne Molitor
DROM
Saint Denis la Réunion (401), Guadeloupe Destrellan (345),
Martinique Le Lamentin (311)
Position de la CFE-CGC Orange
Le plan d’économie Scale Up qui doit permettre 110M€ d’économie en 5 ans pilote désormais la politique immobilière d’Orange, même si les décisions prises sous le seul angle du gain financier à court terme, sont contre-productives en matière d’efficacité opérationnelle à moyen et long terme.
Économies obligent, Orange accélère les cessions de bâtiments dont elle est propriétaire même s’ils sont bien placés et stratégiques comme à Marseille Nedelec, et choisit l’implantation des nouveaux sites sans tenir compte des lieux d’habitation et moyens de transports des salariés… ni de l’image d’Orange. Quant aux économies liées à la réduction des surfaces de bureaux et frais connexes, elles se font aussi au détriment du pouvoir d’achat des salariés qui voient, eux, leurs dépenses de transports et de télétravail s’alourdir.
Jamais n’est vraiment prise en compte la qualité de vie au travail des salariés et les élus CFE-CGC ne peuvent que constater que ces déménagements, emménagements, à l’initiative de l’entreprise sont rarement accompagnés des aides adéquates pour les personnels.