Le Nouveau Village : le flex low-cost
Rédigé par Hugues DE CHAMPS le . Publié dans Orange France Siège.
Vos élus ont émis un avis défavorable et une alerte pour la santé des salariés relatifs au projet de réaménagement du site d’Orange Village (projet LNV). En effet ce projet piloté par les coûts, induit une nouvelle organisation du travail, par la mise en place du flex office.
Les salariés, au nombre de 1865 (donnée connue en février 2021), n’auront plus d’espace réservé et personnalisable. A eux d’organiser leur temps de présence sur site entre travail collaboratif, temps informels et travail individuel et de chercher de la place dans les espaces pour l’organiser… ou de rester sinon en télétravail… Paradoxalement cette flexibilité entraîne plus de contraintes pour les salariés.
Le respect des principes de prévention des risques professionnels et la préservation de la santé physique et mentale, la préservation des liens et du sentiment d’appartenance à un collectif motivant et solidaire n’ont pas été suffisamment pris en compte et préservés.
Les besoins des occupants et les spécificités métiers n’ont pour le moment pas été pris suffisamment en compte. Les aspects de qualité de l’air, les problèmes acoustiques semblent ne pas avoir été considérés, ainsi que tous les points négatifs liés au flex desk qui peuvent accroître le mal-être au travail.
De plus, tous les services aux occupants existants ont été supprimés dans ce projet (salle de sport, arrêt du partenariat avec la crèche d’Arcueil, etc…).
Enfin le CSE OFS renouvelle son alerte spécifique pour les salariés handicapés ou dont le poste de travail doit être aménagé pour des raisons de santé : cette organisation du travail est particulièrement inadaptée à leur égard.
Analyse de la CFE-CGC
La gestion du matériel emprunté pendant le confinement apparaît dysfonctionnelle. D’une part la DTSI n’arrive pas à savoir quels sont les matériels empruntés ou retournés par les salariés. Car ceux-ci ont pu être empruntés avec l’accord du manager et donc sans suivi. Certes il y a actuellement une pénurie de matériel neuf, mais le matériel existe déjà. De plus, force est de constater dans nos bureaux le nombre d’écrans, claviers, souris laissés à l’abandon. Une première réponse pragmatique pourrait laisser ces matériels à la disposition des salariés. La seconde réponse serait d’adapter la liste du matériel à fournir aux télétravailleurs en y ajoutant un écran externe et un clavier externe.
Pourquoi la Direction persiste-t-elle dans des postures dogmatiques au dépend de réponses pragmatiques et en accord avec les recommandations de la médecine du travail ?