Immobilier - Orange Village : on rebelotte tout (CSE DTSI de octobre et novembre 2024 n°22, 23 et 24)
Rédigé par Nathalie CAO le . Publié dans DTSI.
Le Nouveau Village à Arcueil continue sa révolution immobilière.
La séquence 1 a été livrée début juin 2022 sur les étages 1A, 3A, 4A, 4B et 5A quartier droit. Elle concernait 892 salariés dont 414 de la DTSI.
La séquence 2 concernait les équipes présentes dans les espaces 1C, 5C, 5B, 6C, 6B, 7C, 7B, 8C. Elles ont emménagé provisoirement à Orange Gardens le temps que les travaux soient réalisés.
La séquence 3 concernait 1153 occupants de la DTSI dont 296 externes. 70% des salariés internes sont directement allés en zone cible sans passage en zone temporaire. Cette séquence a été finalisée fin juin 2023.
L’étape 4 du programme de réaménagement du site Orange Village à Arcueil est nécessaire pour accueillir les équipes de la DTSI en provenance des bâtiments D et E d’Arcueil, G (Résonance), et d’Alleray, soit 4100 salariés ciblés.
- Dès le 2 décembre 2024 et jusqu’à mars 2025, des mouvements de salariés sont organisés entre les bâtiments A, B, C et Alleray ou vers Gardens , et des travaux d’aménagement seront lancés dans les 3 bâtiments ;
- Avril 2025 : accueil des salariés des bâtiments D et E,
- Juin 2025 : accueil des salariés de Résonance (G),
- Novembre 2025 : fermeture des bâtiments D et E.
636 salariés et 257 externes sont concernés.
Analyse de la CFE-CGC Orange
La norme ergonomique 35102 indique que les surfaces minimales pour un confort raisonnable de travail ne doivent pas descendre sous 6 m². Or, ce sont entre 5,3 et 5,9 m² par poste de travail qui sont prévus. Le taux de partage des postes doit donc passer de 0,8 (8 postes pour 10 salariés) à 0,63.
La densification prévue pose des questionnements concernant entre autres la ventilation, la restauration, la taille des salles de réunion, les places de parking et pour les vélos, les nuisances sonores.
Le cabinet chargé de l’expertise a rencontré des salariés désabusés, habitués à ce que leurs remontées ne soient pas prises en compte. La démarche de l’Entreprise est perçue comme centrée sur la réduction des surfaces de travail, et non sur les utilisateurs de ces surfaces. Les besoins sont identifiés a posteriori. Le « pourquoi » de la démarche de réduction des surfaces est comprise par les salariés, mais c’est le « comment » qui leur pose un problème.
Les retours des salariés sont clairs :
- 25% des salariés trouvent parfois une place libre,
- 5% seulement en trouvent une souvent,
- Ils craignent les nuisances sonores, les problèmes d’accès aux postes de travail, à la restauration, au parking, …
Les travaux récents effectués dans les locaux n’ont pas amélioré le problème des nuisances sonores, bien au contraire. Il est quasiment impossible de travailler sereinement sur un plateau.
Le télétravail apparait donc comme LA solution. Les demandes dérogatoires à plus de 3 jours par semaine sont envisagées par les salariés déjà présents sur site mais aussi ceux qui doivent l’intégrer.