Suspension des négociations CSC
Rédigé par Joëlle Lebat-tokol le . Publié dans SCE.
Après 6 mois, nous continuons à tourner en rond avec une direction qui s'obstine à vouloir nous faire écrire un texte sensiblement identique à l'accord pour tous déjà existant.
Le déroulement des journées de négociation sont ressemblantes les unes aux autres : discussions, revendications, propositions, notes prises par la direction, mais aucune validation dans un texte formel et aucun retour positif ou négatif des propositions, QUE DE L'UNILATERAL !
La CFE-CGC ne peut pas accepter qu'un cadre soit positionné : CEA ou COP en fonction de son portefeuille d'activité (PME, tu es COP, GRAND COMPTE tu es CEA), nous sommes à la limite de la discrimination, aussi, nous ne cautionnerons pas cette décision unilatérale.
La CFE-CGC ne peut pas, non plus, admettre qu'au bout de 6 mois de discussions, aucune remarque des OS sur l'activité des Services Clients n'ait été retenue : voir le projet accord proposé ce jour et reçu samedi : LE VIDE TOTAL, confirmé par une remarque de deux nouveaux négociateurs présents ce jour : EST-CE TOUT ?
La première suspension de séance du 31 Janvier prévoyait la tournure de cette négociation, à savoir pas de possibilité de négocier plus par rapport à l'accord pour tous. Chaque OS a fait un pas en avant, acceptant de continuer les discussions, afin de montrer la volonté d'un dialogue possible, et le résultat là : 3 MOIS ET TOUJOURS RIEN !
Après lecture de la déclaration ci-après, la DRH n'a rien soulevé et comme d'habitude, nous a demandé de lui envoyer par mail la déclaration et bye bye.
Nous attendons la décision de la DRH et reprendrons les négociations sous les deux conditions mentionnées dans la déclaration.
Les organisations syndicales unanimement sont contraintes de suspendre une nouvelle fois les négociations.
Le texte proposé à la relecture ne comporte aucun élément, ni aucune modalité d’application de nature à être négocier. La hiérarchie des normes imposerait de traiter dans cette négociation des éléments qui amélioreraient l’accord pour tous.
Après plusieurs journées de discussion sur le service client, force est de constater qu’aucunes propositions des organisations syndicales apportées en séance n’ont été retenues.
De plus il n’est pas envisageable de demander aux représentants du personnel de déposer leurs revendications dans un corps de texte, et il n’est pas acceptable que la direction s’octroie le droit de trier.
Seule nouveauté, la création d’une différence de statut cadre CEA/COP pour les RSC, qui est refusée par l’ensemble des représentants du personnel présents.
La reprise de la négociation est assujettie à :
- Un texte complet de la proposition de la direction sur l’ensemble des items, intégrant les propositions des organisations syndicales que la direction retient en finale sur la base de près de 10 jours de discussion.
- l’abandon du principe d’une différenciation négociée COP/CEA au sein d’un même métier.