La CFDT a conduit les ASC du CCUES à la faillite
Rédigé par Administrateur le . Publié dans Activités Sociales et Culturelles.
Lors de la campagne des élections CE/DP du 22 janvier, la profession de foi de la CFDT proclamait "les vacances, où je veux, quand je veux"... Promesse fallacieuse de la CFDT dont les salariés font aujourd'hui les frais : entre 11 et 17 millions d'euros de déficit annoncé pour l'exercice 2009 qui, à défaut de mesures énergiques, mettent le CCUES en faillite. Principale raison : les dérives budgétaires liées aux Vacances Adultes.
La CFDT est le principal artisan du système des vacances adultes mis en place par le CCUES. Ce système a permis à quelques milliers de personnes de bénéficier de 3 ou 4 000 euros de subventions pour les vacances (jusqu'à 8 000 euros parfois) alors que le budget global des ASC par salarié est de 900 euros dont seulement 400 gérés par le CCUES et 500 par chaque CE.
Trois CE sont épargnés par cet ouragan : le CE de la DRR Corse, celui d'Orange France (qui n'est pas intégré au système centralisé des ASC) et le CE de SCE qui, de par son vertueux modèle, refuse depuis 5 ans de transférer le moindre centime au CCUES... Le CE de SCE dispose de son propre système de subventions pour les vacances utilisé avec satisfaction par 97% des personnels.
Une terrifante opération de manipulation conduite par la CFDT ! Tout d'abord, la CFDT - au titre de la Présidence de la Commission ASC - fait prendre des engagements au CCUES sur les vacances adultes qui lui permette de faire la campagne éléctorale sur l'offre formidable mise en place grace à elle. Une fois l'élection passée elle se retire de la présidence des ASC pour ne pas avoir à assumer le désastreux résultat. Enfin, la CFDT communique sur l'incompétence et l'incurie de la CGT et de SUD. Effroyable !
La CFE-CGC/UNSA est attérée par la situation. Elle rappelle que si les ASC (Activités Sociales et Culturelles) doivent évidemment être gérées professionnellement pour permettre à chaque personne d'en bénéficier dans les meilleures conditions possibles, l'emploi et les salaires restent le premier sujet de préoccupation des OS (Organisations Syndicales). Les évenements tragiques de cet été vont être occultés par ce scandale. Déjà, la Direction se frotte les mains de cette perte de crédibilité qui affecte les OS, et qui lui facilite les réorganisations à venir.