La séance de négociation du 21 octobre a été pleine de rebondissements.
La CFE-CGC/UNSA a milité pour que les revendications qu'elle porte depuis plusieurs semaines soient traitées en priorité.
L'ensemble des organisations syndicales se sont mises d'accord pour parler en priorité de :
l'emploi : l'accord doit comporter un seuil minimal d'embauches pour compenser les départs en Temps Partiel Seniors.
une prime de départ équivalente à 2 ans de salaire à l'entrée dans le dispositif
le prolongement du dispositif sur 5 ans (au lieu de 3 actuellement)
l'arrêt des mobilités forcées 5 ans avant le départ en retraite.
La Direction, qui aurait souhaité rebalayer tout l'accord, a demandé une suspension de séance.
Elle est revenue avec une proposition de 20% des temps libérés par les seniors en TPS, ou 200 embauches par an sur la base estimée de 1000 départs de seniors via le dispositif TPS. Cette proposition a été jugée insuffisante par les négociateurs syndicaux.
Les négociateurs de la Direction, qui n'avaient pas mandat pour aller plus loin dans l'immédiat, ont déclaré : "vous nous donnez un ultimatum auquel nous ne pouvons répondre. Nous n'arrêtons pas lanégociation, nous la suspendons pour la journée".
Nous attendons donc une prochaine date et des propositions plus consistantes.
A l'issue de cette réunion, les négociateurs de la CFE-CGC/UNSA et les autres organisations syndicales encore présentes ont cependant été interloqués d'entendre la CFDT déclarer que "si ce n'était le contexte social particulier, nous aurions signé depuis longtemps, cet accord est satisfaisant."
Pas pour la CFE-CGC/UNSA, qui se battra jusqu'à la fin pour obtenir un accord plus favorable aux salariés.