Mais où en est-on dans les négo stress ??
Rédigé par Anne-Marie Minella le . Publié dans SCE.
Pas loin... La CFE-CGC UNSA demande une remise en cause profonde des méthodes du management, alors que la direction espère s’en tirer avec beaucoup de communication externe et interne et quelques mesures très ciblées qui ne remettent pas en cause ses principes de bases. Les « avancées » actuelles – voir plus loin - sur les métiers de téléconseillers et de vendeurs en boutiques sont insignifiantes : une goutte d'eau dans l'océan. La direction gagne du temps et compte sur l’usure des énergies et pour elle, le stress est toujours une affaire individuelle.
Deux journées de négociations plénières – les 18 et 19 novembre – étaient censées faire le point sur les différents chantiers et acter les décisions prises. On y a discuté de quelques points concernant les conditions de travail en centres d’appels et l’organisation du travail en boutique; ils sont restés, comme tout le reste, en suspens.
Conditions de travail en centre d’appel
Les pauses
La direction est prête à accorder 10 minutes toutes les 2 heures. Ce n'est que l'application des accords existants...
Le wrap-up
Il est automatique; la direction considère que dans la mesure où le téléconseiller peut, à l’occasion, passer en mode manuel et augmenter l’intervalle de temps entre deux appels, cela suffit à lui donner la maîtrise de son travail. La CFE-CGC UNSA demande la maitrise totale de la prise d'appel par les salariés et non pas par les applications informatiques.
Les congés de fin d’année
Compte tenu de la limitation des effectifs et de l’activité sur la période, les congés de fin d’année sont très peu autorisés. Proposition de la direction : pendant les 2 semaines de noël et jour de l’an, 30% des effectifs pourront dans chaque service prendre leurs congés simultanément.... si les flux d'activité et le manager le permettent....
Congés du samedi
La prise de congés sur deux samedis consécutifs pourra être acceptée, mais avec un délai de prévenance de 3 mois ou sinon, il appartient au salarié de s'arranger avec ses collègues pour se faire remplacer. (La direction "Pilate" : je m'en lave les mains).
L’organisation du travail en boutique
Part variable
Le 1er décembre, 83% (au lieu de 73%) des vendeurs se verront intégrer le premier niveau de la PVV. Sauf que les meilleurs vendeurs toucheront 100 à 150 euros de moins… Le budget global est bloqué et l'on retire aux uns pour donner aux autres. Pour la direction cette mesure est une façon « de donner du sens au travailler ensemble » (On cauchemarde).
La CFE-CGC UNSA demande le rétablissement d’une vraie dimension collective dans le travail et non pas un changement dans la répartition de la rémunération.
15 minutes de démarrage
Le vendeur disposera de 15 minutes en début de journée pour lancer son activité (ouvrir ses applications, lire ses mails…).
Aucun point des autres thèmes (mobilité, vie professionnelle-vie privée, représentants du personnel) n’a été abordé.