Réorganisation GS-GCS : pourquoi tant de lenteur ?
Rédigé le . Publié dans SCE.
Réorganisation GS-GCS : pourquoi tant de lenteur ?
C’est en novembre 2010 que la direction a présenté pour la première fois au CE de SCE un projet de réorganisation qui porte sur les deux principales directions, GS et GCS. Pourtant depuis :
- Elle n’a informé aucun CHSCT
- Elle fournit ses informations au CE au compte-gouttes
Pourquoi tant de lenteur dans le dialogue avec les représentants du personnel alors que sur le terrain, plusieurs éléments montrent qu’elle met déjà son projet à exécution ?
Il y a pourtant de quoi faire…
La consultation du CE et des CHSCT ( SCE, Equant et Orange) est une contrainte imposée par le code du travail qui vise, par nature, à préserver les intérêts du personnel. Ici elle est amplement justifiée par le périmètre du projet, sa complexité et l'incapacité la direction à fournir des informations claires et complètes qui éveille la suspicion. Elle est également justifiée par la crise sociale vécue dans notre entreprise : si elle veut passer à un autre mode de management, l’entreprise doit travailler en amont et anticiper les risques de mal-être au travail pour les prévenir plutôt que de continuer à faire comme s’ils n’existaient pas.
Les représentants du personnel inutiles ?
Alors pourquoi tant de freins et de mauvaise volonté de la part de la direction ? Elle fait comme si la restructuration n’avait aucun impact sur le personnel, sur les métiers, sur l’organisation du travail, sur le SI. « Dormez sur vos deux oreilles, je me charge de tout ». Autrement dit, le CE et les CHSCT seraient inutiles.
Mais le travail du CE prouve déjà le contraire : pour certaines activités, des métiers changent et le SI qui devrait évoluer pour aider le personnel face aux changements, est à la ramasse. « On avisera au moment voulu ! »
Le changement se fait toujours attendre…
Depuis la crise sociale, le rythme des réorganisations n’a pas baissé à SCE et l’habitude perdure de considérer les représentants du personnel comme des obstacles à éviter plutôt que des interlocuteurs à consulter. L'habitude perdure également de naviguer à vue ou à court terme en permanence. Ce qui n'est pas rassurant pour l'avenir des personnels.
Mais le CE et les CHSCT n’engageront pas leur responsabilité en approuvant ou désaprouvant un projet qui impacte des milliers de salariés, tant qu’ils n’auront pas reçu toutes les informations nécessaires.