Rédigé par Hélène MARCY le . Publié dans Dans les médias.
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Les six fédérations syndicales de France Télécom-Orange, parties civiles dans l'enquête pénale ouverte après la vague de suicides au sein du groupe en 2009, se disent "inquiètes" de l'évolution actuelle de l'instruction, dans un communiqué.
"Pour les fédérations syndicales de France Télécom, l'instruction en cours doit faire la lumière sur la crise sociale" qu'a vécu le groupe et "en établir précisément les responsabilités", indique le communiqué. Or, les organisations se disent "inquiètes de l'évolution actuelle d'une instruction qui ne retient pas l'infraction de mise en danger de la vie d'autrui".
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"IL EST TEMPS DE FAIRE LE PROCÈS DES MÉTHODES DE TRAVAIL"
En avril 2010, une information judiciaire contre X pour "harcèlement moral" avait été ouverte, à la suite d'un rapport de l'inspection du travail mettant en cause la politique de gestion du personnel et d'une plainte de Sud-PTT.
Le motif de "mise en danger de la vie d'autrui" n'avait pas été retenu.
La CFDT, la CFE-CGC/UNSA, la CFTC , la CGT, et FO s'étaient ensuite constituées partie civile.
Après la publication par le quotidien Libération d'une première synthèse d'auditions, l'avocat de SUD-PTT, Me Jean-Paul Tessonnière, avait dit la semaine dernière craindre que la justice retienne une "interprétation restrictive" du harcèlement moral conduisant à exonérer l'entreprise de sa responsabilité.
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Selon l'"Observatoire du stress" mis en place par les syndicats, il y a eu environ soixante suicides depuis 2008 chez France Télécom, qui compte aujourd'hui quelque 100 000 employés en France.
Extrait de : LEMONDE.FR Avec AFP - 04.07.11
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