Présent jeudi dernier à Tours, le président national de la CFE-CGC/Unsa France Télécom Orange a exprimé ses craintes sur l'avenir de la région Normandie-Centre en général et sur celui de Tours en particulier. « Un salarié sur deux va prendre sa retraite d'ici 2020, le taux de remplacement est de 35 à 40 % en moyenne, mais il atteint les 2/3 des effectifs dans les régions. »
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Et de plaider pour une véritable déconcentration des services. « Il est anormal qu'avec 20 % du chiffre d'affaires, l'Ile-de-France regroupe 35 % des effectifs. » Selon ce dernier, 70 à 80 % des cadres souhaitent faire carrière ailleurs qu'à Paris. « Mais pour ça, il faut que les directions territoriales conservent une taille attractive, or, aujourd'hui, on est en dessous de la masse critique.
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Pour rééquilibrer les choses, il faudrait que les effectifs passent de 750 actuellement à 1.000. Sébastien Crozier insiste sur l'impact économique induit par l'installation de familles qui vivent vraiment sur place, cite le cas de l'armée « qui, à Tours, n'a pas hésité à déconcentrer », explique qu'il va rencontrer les élus locaux afin de les sensibiliser à cette problématique.
Extrait de La Nouvelle République.fr - Philippe Samzun- 10/04/2013
