Quelques 450 salariés d'ETRALI (dont 250 en France) vont quitter le groupe Orange pour rejoindre le fonds d'investissement Gores Group.
Leur business de solutions connectées pour salles de marché n'intéresse plus le big boss, Stéphane Richard. Aucun doute sur la viabilité de cette activité de niche, elle est rentable.
Mais la cession à peine conclue, les élus du personnel réclament des garanties au nouveau propriétaire. Les représentants d'Alec Gores, fondateur de la galaxie financière éponyme, s'engagent à négocier de nouveaux accords, à avantages constants. Mais le délégué syndical CGC d'Etrali, Vincent Courtois, dit attendre que,"la nouvelle direction concrétise la parole donnée dans les faits et dans la durée.".
Il invoque aussi un "droit de retour" par lequel les salariés qui le souhaitent pourraient choisir de rester dans le giron d'Orange,"dans les mêmes conditions qu'une mobilité interne".
La rapidité des syndicats ( la vente n'a été officialisée que le 3 juin) s'explique par l'expérience qu'ils ont acquise dans leurs relations avec les fonds d'investissement....
Extrait source : Gestion Sociale - WK-RH.fr - La lettre hebdomadaire - 13 juin 2013
