S'il a ramené la paix sociale et mieux géré l' arrivée de Free dans le mobile, le PDG peine à convaincre les marchés.
"Il a un style plus ouvert que son prédécesseur. Nous lui reconnaissons des qualités sur la forme, même si nous le contestons sur le fonds"....Cette opinion a valeur de coup de chapeau. Trois ans après son arrivée, Stéphane Richard est unanimement reconnu pour avoir ramené la paix sociale. Au sein d'un groupe où les fonctionnaires représentent encore 60% des salariés français, ce succès n'a pas de prix.
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Sous l'effet de la conjoncture désastreuse et de la guerre des prix, notamment en France, l'opérateur a accusé une baisse de 2.7% de son chiffre d'affaires et une chute de 7.4% de son Ebitda en 2012. "Orange est l'entreprise qui a été lé moins atteinte par la crise qui frappe le secteur des télécoms en France", constate Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC/Unsa de l'opérateur.
L'atout R§D. Le salut passe par l'international, notamment les pays émergents. Son PDG l'a bien compris en suivant les traces de son prédécesseur avec son plan Conquête 2015, date à laquelle le groupe devrait compter 300 millions de clients.
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Le PDG d'Orange sait combien son avenir dépend de l'ingéniosité de ses chercheurs, plus encore que de toutes les armes marketing.
