21 janvier 2014 : Déclaration préalable
Rédigé le . Publié dans CSEC UES Orange.
L'intégralité de notre déclaration préalable avec 2 thèmes abordés : Emploi et décentralisation et Fusions et avenir d'Orange 1 - La CFE-CGC revient une fois de plus sur son vif souhait de mise ne œuvre d'une véritable politique qui favorise intelligemment la décentralisation des effectifs au bénéfice de tous.
Les avantages ainsi produits seraient consistants et nombreux :
- Répondre aux attentes de nombreux collègues qui ne demandent qu'à quitter l'Ile de France
- Rééquilibrer de notre démographie sociale par rapport à l'implantation de la population française
- Diminuer les coûts immobiliers de l'entreprise, le coût du foncier étant moindre en région ;
- Augmenter significativement le pouvoir d'achat des personnels sans effet sur la masse salariale, le coût de la vie étant plus faible en région ;
- Diminuer les temps de transports pour les personnels, et plus largement améliorer leur qualité de vie et leur bien-être, ce qui aura des répercussions positives sur leur productivité et leur motivation ;
- Prendre une initiative positive en matière d'aménagement du territoire national avec la possibilité de passer des accords gagnants/gagnants avec certaines collectivités locales et de bénéficier de contre parties intéressantes
- Prouver la capacité d'innovation d'Orange en matière de politique sociale.
La CFE-CGC vient d'écrire à S Richard sur ce thème.
2- En janvier 2013, S. Richard déclarait dans Le Figaro
« Deutsch Telekom, c'est l'opérateur avec lequel nous sommes le plus proche.
Nous avons fusionné nos activités en GB. Une fusion ne nous apporterait pas beaucoup plus et poserait de redoutables problèmes. »
Question : Et une fusion avec un grand opérateur comme America Movil de Carlos Slim ?
Réponse « La valeur de cet opérateur est très supérieure à la nôtre. Une fusion reviendrait tout simplement à vendre France Télécom. »
Le sujet est toujours d'une actualité brulante. La Tribune la semaine dernière titrait « pas question de fusion dans les Télécoms... pour l'instant. »
La ministre Fleur Pellerin déclarait : « Nous privilégions l'investissement, l'innovation et l'emploi, dans un marché qui est pour l'instant à 4 opérateurs. ...
Une consolidation entre 2 acteurs serait nécessairement synonyme d'un certain nombre de doublons. Qui dit doublon dit casse sociale. ... « Pour l'instant, il n'en est pas question ».
Alors qu'Orange est convalescente après le tsunami du 4° opérateur mobile et la crise économique, et cela largement amplifié par les désastreuses ponctions de plus de 20 milliards d'euros depuis 2005 pour les actionnaires. Un véritable danger, serait que l'Etat se désengage trop tôt. Alors, le pire scenario d'une prise de contrôle brutale par un opérateur non européen ayant une forte valorisation boursière, pourrait se produire.
Pour renforcer Orange, il faut que l'Etat arrête de ponctionner Orange (dividendes et taxes en toute sorte), il faut que l'Europe favorise l'investissement après avoir favorisé de façon exagérée et irresponsable le consommateur. Il faut que le désendettement soit plus rapide. Il faudrait favoriser des actionnaires stables, en plus de l'Etat, qui soutiennent le projet industriel de notre groupe sur le long terme. L'exemple de plusieurs autres grandes sociétés du CAC 40 montre que, parmi les soutiens durables et sûrs, l'actionnariat salarié peut avoir un rôle considérable. Nous regrettons que peu ait été fait sur ce terrain ces dernières années, et nous sommes très favorables aux évolutions qui permettront de vraiment renforcer l'actionnariat salarié.