Après le renouvellement du mandat de Pdg de Stéphane Richard, la CGT, SUD et la CFE-CGC rappellent leurs exigences en termes de recrutements cette année. Ils craignent une nouvelle dégradation du climat social chez Orange.
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La CGT, SUD et la CFE-CGC ont réuni la presse mardi matin pour exprimer leurs inquiétudes en matière d’emploi, de politique salariale et d’organisation du travail au sein du groupe. Les trois organisations syndicales exigent « le recrutement de 5.000 salariés en CDI » dès 2014 et « le remplacement de tous les départs en nombre les années suivantes ». Sans cela, les représentants du personnel craignent une nouvelle dégradation du climat social dans l’entreprise, frappée par la recrudescence des suicides depuis le début de l’année, mais aussi une moindre qualité de services pour les clients.
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« Avec 5.000 embauches cette année, on peut encore répondre aux attentes du public en matière de services et faire souffler un peu les équipes », estime Patrice Seurin, de la CFE-CGC. Les syndicats disent collecter un nombre croissant de messages de la part des managers sur le terrain, pour lesquels il existe une véritable « inadéquation entre les objectifs assignés, l’activité et les moyens à disposition ». La direction d’Orange assume la réduction des effectifs. D’ici à 2020, il y aura 30.000 départs à la retraite sur un total de 95.000 salariés, rappelait Stéphane Richard, dans une interview aux « Echos » le mois dernier.
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Pour financer les embauches, mais aussi contribuer à l’augmentation collective des salaires et à la poursuite des investissements, les syndicats proposent purement et simplement de supprimer le dividende. A l’occasion des résultats annuels, le groupe avait déjà annoncé une diminution de celui qui sera versé aux actionnaires au titre de 2014, à 60 centimes d’euros par action contre 80 centimes pour l’exercice précédent. « Avec seulement 13 centimes d’euros de dividende par action en moins, on pourrait financer les 5.000 embauches que l’on réclame pour cette année », ont calculé les syndicats.
Extrait de : Les Echos - Romain Gueugneau - 15 avril 2014
