C'est la rentrée : et c'est comme avant....
Rédigé par Collectif le . Publié dans SCE.
C'est la rentrée : les élus CFE CGC du CE continuent de dénoncer les méthodes managériales nocives pour les équipes, l'absence de réaction de l'entreprise quand elle en est informée, les licenciements abusifs et les réorganisations faites sans concertation et sans informations. Ce climat social ne cesse de confirmer le peu de souci de la direction pour les personnels sans lesquels, pourtant, l'entreprise n'existerait pas.
Un management toxique
La direction de SCE présente au CE la réorganisation d'un service d'une quinzaine de personnes à BRI. Ce projet intervient plus de 5 mois après le droit d'alerte du CHSCT sur ce service, la santé des personnels étant en cause. En raison de la gravité des faits, et pour sauvegarder la santé de ses salariés, la direction pouvait réorganiser avant même l'information du CE, ou convoquer un CE extraordinaire à ce sujet, comme l'y autorise l'Article L . 1152-4 du code du travail.
Avec la consultation préalable du CE aujourd'hui sur cette réorganisation, les apparences sont sauvées, mais pas les salariés. L'attentisme dont la direction fait preuve est dangereux. L'alerte n'est toujours pas levée, le danger persiste et le complément d'enquête décidé au mois d'août tarde à être mis en place. De plus, une seconde alerte pour harcèlement moral vient d'être déclenchée sur le même service ; d'autres salariés sont partis ou tombés à nouveau malades pendant ces 5 derniers mois, à cause du manque de réactivité de la Direction face à un manager nocif. Que compte véritablement faire la direction à ce sujet ?
Des licenciements abusifs
Dans le même temps, à la DRH, malgré nos avertissements répétés en CE, la direction a procédé au licenciement d'une de ses salariées. Tout porte à croire que ce licenciement, qui concerne une personne s'étant plainte au préalable de harcèlement moral, est abusif. La DRH n'a lancé aucune enquête sur ce harcèlement et sous des prétextes fallacieux a procédé à la rupture du contrat de travail par un licenciement non fondé, en violation de l'article 1152-3.du code du travail.
Direction des grands clients : quel sens à tous ces mouvements ?
Dans le même temps, à DGC, une équipe disparait dans la plus grande discrétion. Une partie des salariés s'interrogeait encore récemment sur le manque d'information officielle quant à leur devenir professionnel. Cette réorganisation est terminée et le volet accompagnement des salariés semble une fois de plus mis à la trappe. Une fois encore, pourquoi le CE n'en a –t-il as été préalablement informé ?
DGC a connu tout récemment des perturbations fortes : des équipes revues à la baisse, le transfert de collaborateurs dans d'autres équipes, des managers déclassés... la liste est longue. Que faut-il comprendre maintenant de l'apparition d'une nouvelle équipe « développement des ventes et partenariats » rattachée à l'adjoint et non à la directrice de DGC ? Toutes ces modifications font certainement sens. Elles sont sans nul doute compréhensibles. Mais comment les comprendre lorsque les représentants du personnel n'ont pas été clairement informés ? Pas plus d'ailleurs que les salariés directement impliqués dans ces changements. Faut-il voir derrière ces agissements la volonté d'entamer de grandes manœuvres en catimini ?
Cette absence permanente de dialogue engendre la suspicion. Surtout, elle entérine un profond mépris des salariés et de leurs représentants. La CFE-CGC demande à la direction de revenir à un dialogue social constructif et respectueux des collaborateurs de l'entreprise.