Rédigé par Frédérique Limido-Milesi le . Publié dans Dans les médias.
Sébastien Crozier, président national de la CFE-CGC d’Orange, était lundi 21 novembre à Bordeaux dans le cadre d’un tour de France des métropoles régionales. Avec une préoccupation majeure : la création d’emplois.
"Orange perd chaque année 7.000 emplois au plan national. Dans le détail on décompte 7.000 départs à la retraite et 2.000 démissions, contre 2.000 embauches, ceci pour un total groupe de 100.000 emplois" précise Sébastien Crozier.
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C'est dans l'agglomération bordelaise qu'Orange emploie l'essentiel des 2.894 ETP recensés en Gironde et d'ici 2018 la confédération prévoit qu'entre 574 et 605 salariés girondins partiront à la retraite. Départs qui seraient compensés à hauteur de 112 à 273 recrutements internes ou externes, pour arriver une fourchette de 2.433 à 2.562 ETP à durée indéterminée d'ici fin 2018.
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"Nous réclamons la création de 800 à 1.000 postes à Bordeaux Métropole" annonce le patron de la CFE-CGC Orange.[...] Chaque fois qu'une unité d'Orange déménage, nous demandons aux élus de ne pas se borner à réclamer le maintien de l'emploi, non. Nous les encourageons à demander la création d'emplois nouveaux, et c'est exactement ce qu'il faut faire !" assure-t-il.
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Cette mobilisation des élus est d'autant plus souhaitable, explique Sébastien Crozier, que les salariés d'Orange ne veulent pas aller en province pour se transformer en "cadres-TGV". Il faut donc qu'ils puissent faire en région une carrière complète, "ce qui implique la création de deux ou trois postes de cadres (dans une perspective hiérarchique -NDLR), ce qui n'est pas faisable partout et pas encore à Bordeaux".
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"Orange n'investit pas assez dans la fibre optique, ce qui met le groupe sous la pression du régulateur, qui menace tous les jours de vendre notre activité fibre à d'autres opérateurs en téléphonie si nous ne faisons pas davantage d'efforts. [...] Il y a dans le groupe une opposition entre les industriels, qui veulent étendre le réseau de la fibre optique, et les financiers, pour lesquels il y a trop de flou quant au retour sur investissement dans la fibre optique, à cause d'incertitudes réglementaires" éclaire le syndicaliste.
Source extraits La Tribune Bordeaux : Jean-Philippe Déjean 22 novembre 2016
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