Rédigé par Hélène MARCY le . Publié dans Dans les médias.
“Vous pensez qu’il y aurait de l’Internet en France si on avait toujours France Télécom avec des fonctionnaires ?” a lancé le candidat LR à la présidentielle le 6 janvier, lors d’un déplacement aux États-Unis, s’attirant la colère d’un syndicat de l’entreprise. Le P.-D.G. d’Orange, Stéphane Richard, a envoyé sur Twitter un message de soutien aux salariés et aux fonctionnaires de l’entreprise.
La campagne électorale française bat son plein… aux États-Unis. Dans le cadre d’un déplacement au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas, l’un des plus importants salons “high-tech” au monde, où se rend également l’un de ses concurrents dans la course à l’Élysée, l’ancien ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique Emmanuel Macron, le candidat LR, François Fillon, a déclenché une polémique autour des fonctionnaires et de l’entreprise Orange (anciennement France Télécom) détenue à 23 % par l’État.
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En 1995, conformément aux directives de l’Union européenne, François Fillon avait préparé l’ouverture du marché à la concurrence, effective à partir de 1998. “Il est sans doute inutile de dire que les 53 000 fonctionnaires appartenant toujours aux effectifs d’Orange (ils représentent environ la moitié des effectifs français) sont particulièrement choqués par ce dénigrement répété des fonctionnaires, que M. Fillon entend faire disparaître à vitesse grand V s’il accède aux fonctions présidentielles”, s’est ému le 8 janvier, sur le Huffington Post, Sébastien Crozier, le président du syndicat CFE-CGC Orange, en référence aux 500 000 suppressions de postes de fonctionnaires promises sur cinq ans par le candidat LR s’il accède à l’Élysée en mai prochain.
Extrait de Acteurs Publics - 9 janv. 2017, Pierre Laberrondo
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