Rédigé par Hélène MARCY le . Publié dans Dans les médias.
Pourquoi est-ce donc en France que le droit à la déconnexion se fait pour la première fois une place dans la législation d’un pays ? Le café social du 1er février organisé par Miroir Social et porté par Technologia a été l’occasion de mieux appréhender les sources de cet article sur le droit à la déconnexion intégré dans la loi sur le travail.
[...]
Avec la propension des entreprises à intégrer des outils comme les réseaux sociaux pour des usages internes qui invitent à créer des communautés extra-professionnelles, la sensibilisation à l’autorégulation et à une hygiène de vie numérique passe par un meilleur usage des outils. Si la messagerie traditionnelle est souvent mal utilisée, les systèmes de notification des réseaux sociaux et les messageries instantanées sont également des facteurs de risque.
C’est d’ailleurs en partie parce qu’Orange ne voulait pas encadrer les usages du tchat interne, qui indique le statut de connexion de chaque salarié, que la CFE-CGC a refusé de signer l’accord sur le droit à la déconnexion. Des managers se servent en effet de l’outil pour faire du flicage présentiel.
« Le culte de l’instantanéité est un facteur de risque, comme peut l’être le télétravail. Les salariés qui découvrent l’efficacité de ce mode d’organisation ont en effet tendance à en faire beaucoup plus que quand ils étaient en permanence dans l’entreprise », souligne Bernard Foray, qui a mené une enquête sur le télétravail dans le cadre d’un récent master 2 en RH. Ce droit à la déconnexion révèle aussi le degré d'inefficacité des modes d'organisation du travail qui privilégient une approche quantitative à une approche plus qualitative. Est-ce le propre de la France ?
Extrait de Miroir Social - 17/02/2017
CFE-CGC Orange |
|
nous contacter | |
01 46 79 28 74 | |
01 40 45 51 57 |
Siège : CFE-CGC Orange - 89 Bd de Magenta, 75010 PARIS - SIRET 50803050900030 - 9420Z
Mentions Légales - Protection des données - Accès rédacteur