Rédigé par Hélène MARCY le . Publié dans Dans les médias.
Les listes des élections professionnelles doivent désormais refléter la proportion d’hommes et de femmes dans l’entreprise. Si les organisations syndicales ne contestent pas le principe, elles se heurtent à de nombreux freins techniques, culturels mais aussi structurels. La mixité est un long combat !
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"C’est ingérable, tempête Sébastien Crozier, président CFE-CGC d’Orange. Rien que pour la maison-mère, Orange compte 550 établissements pour les délégués du personnel et 19 établissements pour les comités d’établissement. Or, comment constituer des listes "chabada" avec alternativement un homme, une femme, ou une femme, un homme pour chacun d’entre eux alors que les hommes sont surreprésentés dans les métiers techniques et informatiques et que les femmes sont en force dans les fonctions de communication, du juridique, du commercial ou des RH". "Mathématiquement, nous ne pouvons pas toujours appliquer la loi. Dans des petits établissements, où jusqu'à 30% des salariés se présentent, vous n’avez parfois pas assez de représentants de chaque sexe", poursuit le syndicaliste qui demande le calcul de la proportionnalité au niveau de l’entreprise globale et non pas au niveau de chaque établissement.
Extrait de Actuel RH - Anne Bariet - 6/04/2017
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