Rédigé par Hélène MARCY le . Publié dans Dans les médias.
C'est l'une des principales craintes des opposants à la réforme de la SNCF lancée par le gouvernement depuis plusieurs semaines : que leurs avantages sociaux disparaissent avec le transfert de lignes à des acteurs privés et la fin des embauches au statut de cheminot. Mais avant la SNCF, La Poste, EDF-GDF, Pôle Emploi ou encore France Télécom ont déjà expérimenté l'ouverture à la concurrence. Et ces entreprises n'ont pas rogné pour autant sur les avantages acquis au cours de leur histoire. Explications.
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Les embauches de fonctionnaires ont beau avoir cessé depuis plus de vingt ans, il faudra attendre 2039 pour qu'Orange (ex-France Télécom, privatisée en 2004) n'en compte plus aucun. Ils composent [[aujourd'hui]] 45% des effectifs, contre 55% de salariés. Progressivement, les deux catégories ont vu leurs droits alignés. Les agents bénéficient d'une prévoyance santé, de la même médecine du travail, mais ne relèvent pas de l'inspection du travail.
En 2006, deux ans après la privatisation, Didier Lombard mettait en place un plan brutal de réduction des coûts. Le PDG souhaitait ainsi se séparer de 22.000 salariés en trois ans, à coups de mobilité forcée et de méthodes de management musclées. "Quand vous êtes fonctionnaire, la mobilité est absolue. Lombard a joué là-dessus ainsi que sur l'absence de garde-fous pour pousser les agents au départ, pointe Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC Orange. Pour beaucoup, on est en train de faire subir à la SNCF ce qu'ils ont connu il y a dix ans : une crise identitaire."
Extrait de Le JDD - Emmanuelle Souffi - 1er mai 2018
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