Rédigé par François BRESSY le . Publié dans Social.
Cette 38ème journée de procès, lqui s'est tenue le lundi 8 juillet, a marqué le démarrage des plaidoiries de la défense.
L’avocate de l’entreprise a repris point par point les griefs retenus à l’encontre des prévenus, soutenant qu’ils ne reposaient sur aucune démonstration ou qu’ils ne pouvaient constituer un harcèlement moral. Dénonçant la partialité des magistrats instructeurs, elle a appelé le tribunal à prendre sa décision « avec objectivité et non au nom du symbole, de l'exemplarité, du diktat qui n'a pas sa place dans une juridiction professionnelle ».
Plus d’informations dans Challenges – 08/07/2019
L’avocat de Nathalie Boulanger-Depommier a estimé qu’il n’y avait « pas de responsabilité pénale collective » dans cette affaire, mais seulement des « présomptions ». Au crédit de sa cliente, « authentiquement préoccupée » et soucieuse de « trouver des solutions », il porte la mise en place des écoutes de salariés, qui ont eu « le mérite d’exister ».
Pour ses avocats, Brigitte Bravin-Dumont « a toujours œuvré en pensant à l'humain ». « Souvent en voyage à l’étranger », elle n’a « jamais eu la responsabilité du programme ACT » [NDLR : ce qui était pourtant son titre], même s’il est vraisemblable qu’elle ait assisté à « une ou deux réunions ». Dans son esprit, la politique mise en œuvre était « soucieuse des enjeux humains ».
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