CSEE TGI de Novembre 2020 : Michaël TRABBIA "Choisir nos terrains de jeux"
Rédigé par Philippe VIDAL le . Publié dans INNOV.
Lors de la séance de Vendredi 27 novembre, et suite à l'intervention des élus CFE-CGC, Michaêl TRABBIA a été frappé par la grande expertise des équipes et la passion manifestée sur leurs projets, il a aussi constaté une certaine frustration de l'impact de nos innovations. Il a enfin souligné que la force d’Orange portait surtout sur la partie réseaux.
Sur l'innovation, Djingo est un symbole important, « mais il ne faut pas tout ramener à Djingo » a-t-il précisé. Reprenant les remarques des élus de la CFE-CGC, il a dit souhaiter un retour d'expérience pour tirer parti des erreurs inhérentes à ce projet.
Sa vision de la Recherche repose sur l’anticipation des évolutions technologiques et sociétales. «L’enjeu environnemental est une exigence » a t-il souligné, "sans oublier les attentes des pays".
Autre volet de son intervention : la priorisation jugée essentielle qui doit être en ligne avec la capacité financière du Groupe.
« Nos efforts sur l'innovation et la recherche sont à saluer. Nous ne pourrons jamais faire ce que feront les GAFAM. Dans ce contexte, il est essentiel de choisir notre terrain de jeux et donc prioriser nos développements ».
Enfin, Michael TRABBIA a bien insisté sur la maitrise d’Orange concernant la connectivité.
Il ne croit pas à l’innovation via communiqués de presse. Pour lui, il faut du concret : Orange Money et la convergence TV sont de bons exemples.
Sur les compétences, les cycles technologiques sont très rapides et nécessitent de nous doter des compétences d'aujourd'hui qui ne sont pas celles d'il y a 20 ans.
« Nous recrutons et formons dans le secteur de la Data & IA ; avec NEO nous allons avoir besoin de compétences pointues et évolutives (virtualisation) qui pourraient nous permettre de nous différencier notamment par rapport à d'autres opérateurs », a-t-il indiqué.
En réponse aux questions des élus CFE-CGC sur les partenariats en cours, Michaël TRABBIA explique qu’Orange doit rester en mesure de défendre notre souveraineté, notre indépendance. « Nous devons garantir à nos clients une approche qui n'est pas celle de Google » a-t-il ajouté.
« Orange doit aussi pousser des initiatives européennes ainsi qu’une politique industrielle bien pensée par rapport à nos fournisseurs. Nous avons la taille pour influencer notre éco système »