Réorganisation à marche forcée de la Direction Retail et Services Clients

La Direction a présenté la réorganisation d’une partie de la DRSC (au sein de la DGP). L’entreprise a rappelé à maintes reprises son désir de favoriser le dialogue social mais dans la pratique cela se résume à :

  • L’énumération du nombre de réunions réalisé sans jamais se soucier de leur qualité.
  • Avant même que le CSEE rende son avis la communication autour de la réorganisation était déjà en cours (officieusement ou officiellement)
  • L’une des pierres angulaires de la future organisation : la création de la « direction de l’outillage » était déjà mise en place sur le terrrain, son directeur nommé depuis plus de 3 mois et 4 membres du staff déjà recrutés.

Concernant le dialogue social, l’entreprise a démontré qu’elle estimait celui-ci comme une option qu’elle intègre au gré de ses priorités en s’asseyant au besoin sur les règles de droit élémentaires. La principale conséquence sur ce dossier est l'impossibilité pour vos élus de faire une analyse détaillée du projet tant économique qu'au niveau des RPS en vue de prévenir d’éventuels risques pour les salariés et de s’assurer de l’efficacité de cette énième réorganisation.

L’entreprise n’a jamais été en capacité de démontrer la nécessité d’effectuer cette réorganisation. Aucune démonstration n’a été faite des dysfonctionnements actuels, des impacts sur les indicateurs clefs, ni de comment la nouvelle organisation pourra permettre de gagner en efficacité.

Selon la Direction, cette réorganisation s’impose car « elle y a pensé tout simplement, les salariés sont demandeurs car ils sont perdus, il y a trop de managers et la direction de l’outillage va tout résoudre… ». A noter que celle-ci intervient sur une population de salariés déjà fragilisée avec les tristes décès récents de collègues, l’éloignement du fait de la crise sanitaire, la perte de sens et de repères qui est la leur depuis la mise en œuvre de la  réorganisation DGP.

Ce contexte fait craindre des décrochages. Les quelques éléments communiqués par l’entreprise aux élus n’ont pas convaincu : bon nombre de salariés de DRSC sont dans la même situation d’incompréhension qui engendre anxiété et crainte pour leur avenir. Ce dernier point est d’autant plus vrai que l’entreprise a indiqué en séance que cette réorganisation ne prenait pas en compte les objectifs de réduction d’effectifs pour l’année 2021 aux bornes de DRSC.

Avis de la CFE-CGC

En l'absence d'un "dialogue social loyal et constructif", vos élus ont été dépossédés de leur mission de représentation de votre expression collective dans des décisions relatives à l’évolution de l’entreprise et de l’organisation du travail.  

Vos élus CFE-CGC ont malgré tout pris leurs responsabilités :

  • En ne s’opposant pas au projet au risque de voir l’anxiété des salariés s’accentuer ; sachant que les actions engagées dans la précipitation par l’entreprise laissent à penser qu’elle se trouve dans une situation impérieuse de faire évoluer son organisation
  • En refusant de rendre un avis n’ayant pas obtenu d’éléments factuels permettant de prendre une décision de manière éclairée. En constatant des écarts très importants entre les discours idylliques tenus par l’entreprise tandis que tous les retours terrain démontraient une situation strictement inverse.

Pour en savoir plus :

 

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