CSEC juillet 2021 : programme de réaménagement du site Orange Village : vision 2023
Rédigé par Frédérique Limido-Milesi le . Publié dans Conditions de Travail et Santé.
Principes directeurs d’aménagement :
- Offrir une variété de postions de travail individuelles et collaboratives en libre choix en fonction des activités quotidiennes
- Mutualiser les espaces collectifs
- Un environnement de travail partagé dynamique, adapté aux spécificités métiers et propre aux équipes avec un équilibre entre positions individuelles et collectives
- Un environnement de travail organisé par quartier et mutualisé au sein des étages et des bâtiments
- Une implantation des équipes qui favorise les liens fonctionnels de proximité entre directions métiers
A horizon 2023, l’ambition est d’offrir un nouvel environnement de travail qui connecte les directions métiers, les activités et les espaces grâce à des espaces de travail qui sont adaptés à chaque pratique de travail.
Un environnement qui offrirait entre 1,5 à 2 positions de travail ergonomiques pour chaque salarié (individuelles et collaboratives, formelles et informelles), selon les bâtiments et les espaces.Position de la CFE-CGC Orange
A la lecture de l’ordre du jour de cette séance nous avons été surpris d’y trouver l’ouverture de l’information/consultation sur le programme de réaménagement du site Orange Village.
Non que le CSEC ne doive pas être concerné par ce dossier, bien au contraire, celui-ci impactant 5 CSE, avec le réaménagement de l’un de nos sites les plus importants et des modifications importantes des conditions de travail des salariés concernés.
Nous ne nous attendions pas à ce que ce dossier soit inscrit par l’entreprise dans un ordre du jour non signé par le secrétaire, et en l’absence annoncée d’organisations syndicales ayant expressément demandé à ce que dossier soit porté en CSEC.
Nous tenons à rappeler à toutes fins utiles l’accord portant sur le dialogue social au sein de l’UES d’Orange et son l’article 13.2.1.3., qui signifie que rien ne justifierait la suspension des consultations et/ou des expertises dans les CSEE au motif que l’information/consultation du CSEC débute ce jour.
Une communication claire de l’entreprise à ce sujet serait nécessaire pour éviter toute confusion.
Difficultés remontées :
- L’organisation du travail induite par ce projet qui alternera flex-office et télétravail à domicile.
- L’expression des salariés sur ce projet. Trop peu de salariés à ce stade se sont exprimés sur ce projet et les questions posées dans les ateliers sont essentiellement techniques : rangements, micro-onde, douche, salle de sieste, baby-foot, armoires sécurisées… (rien de nouveau avec les open space) alors même que des sujets autour du travail collaboratif, la cohésion du collectif de travail mise en avant sur ce projet n’ont même pas été évoqués avec les 1ers concernés.
- Le recensement des besoins individuels des salariés soit sur site en flex, soit en télétravail à domicile en tenant compte de la spécificité de certains métiers qui nécessiteront des aménagements particuliers non standards (doubles écrans par ex…)
- Et enfin les impacts psychosociaux sur ce projet : rien à ce stade sur une analyse sérieuse desdits risques.
Au-delà du calendrier imposé par Orange France, la CFE-CGC souhaite que les spécificités métiers de chaque entité impliquée soient prises en compte.
De plus, il ne s’agit pas d’une simple réaffectation de m2 sur le site d’Arcueil. Les bureaux individuels disparaissent, ce réaménagement s’accompagne d’une nouvelle organisation du travail (accélérée par la crise sanitaire) qui n’est pas prise en compte dans ce projet surtout en ce qui concerne les impacts sur les personnels… D’autant que, sur la méthode, la Direction refuse d’aborder ces points en phase 1. Or en phase 2 (micro-zoning), non seulement nous n’avons aucun engagement de la Direction sur son intention de les aborder mais il sera trop tard pour analyser l’ensemble de ces sujets, le projet sera totalement ficelé et les C2SCT concernées n’auront plus aucune marge de manœuvre sur d’éventuelles contre-propositions qu’elles pourraient faire.
Nous demandons à la Direction qu’elle nous communique la liste et noms des salariés impactés par ce projet afin que les élus des C2SCT puissent avoir leurs propres feedback terrain en consultant et questionnant les salariés sur ce projet.