Evolution des directions ARSEC, DIESE, IVA et SRC : La grande désillusion !
Rédigé par Philippe VIDAL le . Publié dans INNOV.
En octobre 2020, suite au projet d’évolution des directions ARSEC, DIESE, IVA et SRC, le CSSCT d’OLS avait fait un certain nombre de recommandations à partir d’une expertise du cabinet Technologia.
Que sont devenues ces recommandations ?
- Ya t-il eu des alternatives engagées suite à certains désaccords de rattachement ?
- Quel type d’initiatives ya t-il eu pour aider au rapprochement des équipes ?
- Quelle visibilité a été apportée aux salariés concernés par cette ré organisation ?
- Quelle aide ont-ils pu trouver pour gérer des situations de désaccord ou mésententes fortes au sein de leurs équipes ou encore pour faciliter les changements pendant et après l’évolution organisationnelle ?
- Quelle place a pu retrouver chacun au sein des nouveaux collectifs de travail ?
- Quelle réponse leur a été apportée suite aux demandes de clarification de la stratégie d’OLS ?
C’est bien connu : chat échaudé craint l’eau froide…
Avec ce nouveau projet immobilier, les salariés ont bien compris qu’ils étaient devenus les cobayes d’une évolution visant à densifier très fortement leurs espaces de travail…
Pire ! Après que le directeur et le chef de projet leur aient fait croire qu’ils étaient associés à ce projet afin de leur permettre de construire un environnement de travail répondant juste à leurs besoins, in fine, rien n’a été retenu ou si peu.
Pour eux, le « faire semblant de prendre en compte notre avis alors qu’on voit que tout était décidé d’avance » a du mal à passer… Il est effectivement difficile de comprendre et donc d’accepter qu’un jour on vous demande de vous investir dans le réaménagement de vos environnements de travail conditionnant vos résultats pour finalement faire fi des avis rendus.
Des avis pourtant :
- construits et conformes aux contraintes fixées,
- réfléchis collectivement
- partagés par le plus grand nombre.
Quelle désillusion !
Il aurait été plus simple et plus rapide d’expliquer dès le départ aux salariés concernés par ce projet, que la règle qui prévaudrait serait constituée de beaucoup d’exceptions permettant à certains de bénéficier de plus d’espaces que d’autres, comme, par exemple, disposer de bureaux seuls sans aucune justification.
Le principe de « 2 poids, 2 mesures » prévaudrait-il dans cette direction ?
En tout cas, les salariés sont bien décidés à défendre leur outil de travail, c’est vital ! et la CFE-CGC constate dans ce nouveau village, que l’injustice a vraiment du mal à passer !