Rédigé par François DECHAMPS le . Publié dans Rémunération.
C’est dans l’amertume que s’est achevée le 13 avril la négociation salariale 2022.
La Direction a affirmé qu’elle ne prendrait pas d’engagement concernant la défense du pouvoir d’achat des salariés considérant que ce n’est pas sa responsabilité : et elle le prouve !
Le budget global consacré aux augmentations est fixé à 3,3% (de la masse salariale 2021) alors que l’inflation en mars est à 4,5%.
Comme d’habitude, plusieurs mesures spécifiques viennent fractionner ce budget de sorte que l’immense majorité recevra beaucoup moins que ce pourcentage. Ceux qui ne percevront que la mesure d’augmentation collective garantie seront nombreux et particulièrement les cadres dont le salaire global de base est supérieur à la moyenne.
Les organisations syndicales ont jusqu’au 26 avril pour apposer leur signature, ou pas.
La Direction a prévenu qu’en cas de non-signature, elle prendrait (pour la troisième année consécutive) une décision unilatérale dont le taux directeur régresserait à 3%. Elle a également refusé tout dispositif de révision de l’accord en cas d’accélération de l’inflation ainsi que d’envisager la révision des forfaits d’astreinte, indemnités kilométriques, etc..
Sans doute s’agit-il là d’un nouveau marqueur social de notre nouvelle Direction ?
Laquelle est pourtant bien coûteuse avec une rémunération qui est le double de celle de Stéphane RICHARD, qui embarque une retraite chapeau et surtout un parachute doré (dispositif qui fixe avant son entrée en fonction, les conditions financières de son départ) ….
La démonstration est faite que les personnels sont considérés comme une charge et non comme une ressource porteuse d’avenir…
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