Rédigé par François BRESSY le . Publié dans Dans les médias.
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L’opérateur [NDLR : Orange] enregistre encore peu de signalements : 109 en 2021 contre 117 en 2020. Un recul que le syndicat CFE-CGC-Orange attribue à la baisse des effectifs et aux requalifications par la direction des signalements de harcèlement en « comportements inappropriés » ou « relations interpersonnelles ». En 2021, 57 % des signalements ont ainsi été requalifiés chez Orange.
La requalification est une pratique courante. Dans les grandes entreprises consultées, la majorité des allégations de harcèlement sont soit invalidées, soit requalifiées à l’issue des enquêtes déclenchées par un signalement. Le cabinet d’avocats MGG Voltaire le constate aussi : « Nous traitons une vingtaine d’affaires par an. Entre les fausses accusations, et ce qui tient plus de la maladresse que de l’agression, seuls 50 % des faits sont avérés », note Me Guillouet. Sébastien Crozier, président du syndicatCFE-CGC-Orange, apporte un autre élément d’explication : le principe de présomption d’innocence. « En cas de doute, la tendance naturelle de la direction est de requalifier les incidents à la baisse. »
A lire dans Le Monde – Anne Rodier, Jules Thomas – 11/10/2022, article réservé aux abonnés
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