Rédigé par Luis Carlos DAVILA le . Publié dans Formation Professionnelle.
La confédération de l’encadrement ne signera pas les contributions paritaires à la rénovation de la loi « avenir professionnel ». « Ce n’est pas avec ce texte que la France regagnera des places dans le classement de l’OCDE sur le niveau moyen de compétence des Français », tranche la CFE-CGC.
Non signataire des 17 propositions paritaires visant à rénover la loi du 5 septembre 2018, la CFE-CGC estime notamment que « cette synthèse » « n’est qu’une longue liste de sollicitations à l’État, avec notamment des demandes de faire travailler plus vite la Caisse des dépôts, de mise en place d’un comité éthique sur la gestion des données, d’un crédit d’impôt pour compenser les dépenses dans certaines formations et le basculement de la dépense formation en investissement, nous sommes très loin des enjeux liés aux transitions écologiques, numériques énergétiques à venir », dans un communiqué de presse diffusé mardi 6 décembre.
Aussi, la confédération de l’encadrement « ne cautionnera pas un texte a minima très loin de l’ambition collective que nous devrions avoir sur le sujet. »
« Grand paradoxe »
La CFE-CGC dénonce un « grand paradoxe » : « la partie patronale crie au scandale de la tentative de main mise sur la gestion paritaire par l’État sans se donner aucunement les moyens de garder, développer un outil stratégique pour la compétitivité de la France via les transitions professionnelles. »
Considérant que « désormais le gouvernement devient le seul acteur potentiel sur ses sujets au niveau interprofessionnel », la CFE-CGC lui soumettra « directement » ses propositions « afin que les besoins des salariés aient une chance d’être enfin pris en compte. »
(source centre-inffo par David Garcia - Le 07 décembre 2022.)
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